L'essentiel de l'ambiance dans la commune de Benfréha, à l'est d'Oran, a été caractérisé, samedi après midi, par une protesta des familles des 19 accusés dont 8 femmes condamnés, mardi dernier, par le tribunal criminel pour leur implication dans une affaire de fraude électorale. Ils ont, rappelons-le, écopé chacun d'une année de réclusion criminelle. Les manifestants se sont rassemblés prés du siège de l'APC pour dénoncer le fait que les condamnés, membres de leurs familles, n'étaient que « des occasionnels recrutés pour la circonstance dans le cadre du filet social ». L'un d'eux a expliqué que « mon frère a un niveau d'instruction primaire et n'est pas en mesure de manigancer une fraude électorale. La responsabilité est ailleurs ». Notons que 38 accusés parmi lesquels figuraient 15 femmes, ont comparu le 14 juillet dernier devant le tribunal criminel, sous le principal chef d'accusation de fraude dans les élections législatives, perpétrée en juin 2002 dans la commune de Benfréha.
