Le service reste le plus souvent à désirer. Les gérants, qui se cachent derrière l'alibi du manque d'eau, ferment les toilettes au nez des clients, n'étant pas, il faut le dire, eux non plus exempts de tout reproche. Présentée dans des conditions inappropriées, la pâtisserie qui est exposée à l'air libre et à la « dégustation » des insectes, est un autre de ces maux qui gangrènent ces lieux publics, lesquels se distinguent par un laisser-aller criard. Cette situation indispose l'association de la promotion de la qualité et de la protection du consommateur de Sétif (APQPC), qui monte au créneau. Avant d'aller vers les solutions radicales, celle-ci compte mettre les gérants de ces lieux devant leurs responsabilités. Azzedine Chenafa, l'ancien nouveau président, dira en substance : «En matière d'hygiène, la situation de bon nombre de cafés est alarmante. En ces lieux, les règles élémentaires d'hygiène ne sont pas respectées. Il faut savoir que ces espaces sont, qu'on le veuille ou non, les autres vitrines de la cité, sachant que ce sont les lieux de prédilection des visiteurs désirant siroter un café ou prendre une boisson fraîche. Pour mettre un terme à cette situation qui porte préjudice à l'image de marque de la ville, une journée de sensibilisation sera à cet effet organisée. Nos partenaires du bureau d'hygiène de l'APC et les services de la direction du commerce seront impliqués dans cette action qui touchera, dans une seconde phase, les pâtisseries et fast-foods où la situation n'est guère plus reluisante.»
