Ce projet de texte législatif prend en charge, d'abord, une augmentation de près de 68 milliards de dinars au niveau des crédits de fonctionnement qui passent ainsi de 2593 à 2661 milliards de dinars pour l'année en cours. Cette hausse est destinée, notamment, à la prise en charge des augmentations des bourses des étudiants et des stagiaires de la formation professionnelle, des besoins des trois prochaines rentrées scolaires, universitaire et de la formation professionnelle, y compris en encadrements pédagogiques, des droits des victimes du terrorisme parmi les éléments du service national, ainsi qu'au relèvement de l'allocation mensuelle servie aux citoyens volontaires participant à la lutte contre le terrorisme. Pour leur part, les crédits d'équipements ont été réévalués de près de 216 milliards de dinars, passant de 2597 à 2813 milliards de dinars. En même temps, les autorisations de programmes connaissent une hausse de plus de 442 milliards de dinars. Au total, le budget de l'année 2009, établi sur la base d'un prix de 37 dollars le baril de pétrole, évoluera en recettes de 2786 à 3178 milliards de dinars, alors que les dépenses évolueront de 5191 à 5428 milliards de dinars. Dans sa partie législative et fiscale, le projet de loi de finances complémentaire prend en charge des mesures et dispositions annoncées par le chef de l'Etat au début de cette année ou contenues dans le programme présidentiel, notamment pour favoriser la création d'emplois, encourager l'investissement dans la petite et moyenne entreprises en général et dans les secteurs de l'agriculture et du tourisme en particulier, promouvoir la recherche scientifique, encadrer davantage l'investissement étranger au profit de l'économie nationale et pour la sauvegarde de la balance des paiements, et renforcer la lutte contre la fraude économique en général et particulièrement dans le commerce extérieur.
