C'est ce que nous a déclaré M. Lannak Mohamed Akli, secrétaire général à la direction de l'éducation de Tizi Ouzou, affirmant que tous les enseignants ont remis les notes des élèves à l'administration des lycées. «Tout est rentré dans l'ordre ; la cellule de suivi, chargée de prendre en charge les revendications des enseignants, quant au paiement de leurs arriérés, a bouclé son travail. Toutes les situations seront assainies, dès que nous recevrons les liquidités de la tutelle», a précisé M. Lannak. Pour rappel, la décision de la rétention des notes a été prise par les enseignants du secondaire de la wilaya de Tizi Ouzou, pour revendiquer le paiement de leurs arriérés (échelons, allocations familiales, primes de scolarité, heures supplémentaires…), dont certains remontent à 2003. Interrogés sur l'impact négatif de cette rétention des notes, les enseignants ont estimé que «seule la tutelle en est responsable». «Nous subissons des problèmes spécifiques que ne rencontrent pas les enseignants des autres wilayas, c'est injuste. Quant à notre décision de refuser de remettre les notes à l'administration, nous considérons que c'était la seule manière de nous faire entendre par la tutelle», soutiennent-ils. «Cette situation sera inédite, d'abord pour les parents qui recevront pour la première fois, les trois bulletins, en fin d'année scolaire. Ensuite, pour les enseignants qui seront contraints à des conseils de classes marathons, englobant les trois trimestres. Le tout, à une petite semaine du début des examens de fin d'année, dont le premier, (le bac blanc) est annoncé, dans certains établissements, pour le 15 mai prochain», regrettent-ils.
