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L'œil scrutateur d'un romancier
Djamel ayache signe son 3e livre
Publié dans El Watan le 19 - 08 - 2009

La troisième œuvre romanesque intitulée Les Deux Chameaux de l'auteur Djamel Ayache vient de paraître chez les éditions Mille Feuilles. Le titre qui emprunte au titre éponyme du site balnéaire met en scène un dialogue qu'imprègnent deux personnages : un vieil homme retraité (Saïd) et un jeune homme intellectuel ambitieux (Yacine) qui tient à découvrir l'autre monde, l'Amérique du Nord.
« L'endroit pour moi véhicule un imaginaire et porte une symbolique, car je considère le symbole des Deux Chameaux où j'ai passé le plus clair de mon enfance avec les musiciens, pêcheurs et autres sans-abri et chômeurs, comme étant cette dualité, à travers un vieil homme qui cumule une somme d'expériences et prépare sa mort et un jeune homme qui veut réaliser ses rêves, en se soustrayant à la pesanteur de son morne quotidien », dira l'auteur. Dans son premier roman Hadith Es samt (La parole du silence), Djamel Ayache se voit aiguillé par l'évidence d'une expérience d'une tranche de vie dont le maillage est tissé dans l'antre d'une université. L'ouvrage scrute les profondeurs que nourrissent l'agitation, les sensations et les émotions de l'être. La communication serait-elle prise à défaut, ce qui ne laisse pas moins place à des manœuvres silencieuses ? Au fur et à mesure que le lecteur avance dans l'histoire, il découvre un pan de faisceaux où l'errance sentimentale est confrontée à la raison.
L'auteur met en avant l'idée obsessionnelle qui habite le personnage de Akacha qui demeure sous l'emprise de sa charge émotionnelle. Celle-ci le dominait. Il tenait à Maria qui, elle, ne l'acceptait pas. Il était face à un comportement dichotomique, déchiré entre se faire aimer contre son gré et la force qu'il devra puiser de sa dignité d'homme qu'il tenait à préserver. Il finira par vivre dans un état de déséquilibre. Dans la même foulée, son second roman intitulé El Macha'ir el Moutaîkhîra (Les Sentiments tardifs) décline un certain décalage dans les sentiments entre Sadek et Amel. Cette dernière réagit lentement, ou plus précisément, tardivement, ce qui a fini par causer un ralentissement, puis une brisure transformée en déception. D'autres éléments viennent se greffer à l'histoire pour concourir à créer un environnement adéquat pour la rupture.
Dans un style imagé, l'auteur tente avec un œil scrutateur d'explorer la nature des rapports qui animent l'homme avec son opposé. Le décor peut, à l'évidence, paraître linéaire, mais le style alerte de l'écrit dans la langue d'Ibn Arabi invite le lecteur à défiler un récit qui véhicule, en filigrane, un autre message et d'autres questionnements patents. C'est ce à quoi nous invite, en tout cas, l'auteur, à l'accompagner au bout d'une trame construite non autour de ce qui prête à la rêverie ou au sentimentalisme, mais à une lecture de nature à susciter le sens de l'observation et d'orienter le regard vers une toile de sentiments complexes qu'il défriche avec une certaine sagacité.


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