L'effet boomerang s'avère parfois assez prodigieux qu'il laisse ses acteurs abasourdis. C'est ce qui arrive actuellement à Bendjamaâ Ali, président de la Fédération algérienne de judo (FAJ). En effet, pour participer au Congrès de la Fédération internationale de judo (FIJ), qui aura lieu le 23 août, la FAJ devra répondre au critère n°4 porté sur l'invitation de cette instance hiérarchique. Ce même point précise : « Vous devez apporter avec vous une lettre de votre Comité olympique national (CNO), confirmant votre reconnaissance par ce dernier. » Pour cela, la FAJ a adressé récemment une correspondance au COA, dan laquelle est écrit : « Veuillez nous délivrer l'attestation de reconnaissance de la FAJ par le COA et ce conformément aux dispositions statutaires de la FIJ. » Or l'histoire a inscrit qu'en date du 6 mai dernier, ce même Bendjamaâ Ali s'est présenté avec Mustapha Larfaoui et deux autres présidents de fédérations pour évacuer manu militari les dirigeants du COA et aussi occuper les lieux. En clair, le président de la FAJ ne reconnaît pas l'actuel bureau exécutif du COA. Pour être éclairé sur cette situation, on nous répondra au COA par une autre question : « Un enfant qui renie la paternité de ses parents », dira-t-il « jusqu'à leur demander son extrait de naissance ». En conclusion, il faut retenir qu'en matière de sport et surtout au niveau international, seuls les textes ont foi de vérité et de loi.
