Les gares routières sont sans commodités l Le projet de la réorganisation du secteur traîne en longueur.L'insalubrité devient une menace pour les voyageurs. Manifestement, le transport des voyageurs à Bouira est le secteur le plus défavorisé en matière de développement. Et cela, malgré le nouveau plan de réorganisation du secteur, prévu pour le premier semestre de l'année 2008. De la poudre aux yeux ? Difficile d'y croire. Pour ce faire, les autorités locales ont décidé de réaliser de nouvelles gares routières et entamer des travaux de réfection de l'ancienne station de la ville de Bouira. Pourtant, en terme d'infrastructures, les choses laissent à désirer. À commencer par la gare routière du chef-lieu de wilaya jusqu'aux lointaines stations de bus, dans les autres communes. Leur état est lamentable. Les responsables du secteur auront certainement du pain sur la planche tant les attentes sont grandes. Une virée au niveau de la gare routière de la ville de Bouira, cela nous a permis de constater l'étendue de la gravité. L'anarchie règne partout. Les bus ne stationnent pas correctement. Cette image désolante s'ajoute à l'état de l'infrastructure qui connaît, quotidiennement des détériorations continuelles. L'hygiène y est absente. Les eaux usées envahissent les lieux. Cela se passe au détriment des voyageurs impuissants. Ne sachant pas et ne pouvant rien faire, ils attendent tout en humant les mauvaises odeurs. Le comble est arrivé de la semaine dernière quand un enfant, âgé d'environ une dizaine d'années, a fait une chute dans un cloaque d'eaux usées, au niveau de la gare routière. Des transporteurs ont affirmé que l'enfant, accompagné de sa famille et au moment où ils descendaient du bus en provenance d'Alger, l'enfant a trébuché et s'est retrouvé au fond d'un égout. Les services de la voirie qui sont intervenus suite à cet incident, ont laissé les choses en l'état. Aucune réparation n'a été faite. Et l'égout en question constitue toujours un danger pour les voyageurs. En attendant la réalisation de nouvelles infrastructures, dans la ville de Bouira et à Sour El Ghozlane, ainsi que la réfection des stations de bus à travers les communes, le calvaire des voyageurs et les transporteurs ne ferait qu'amplifier.
