Par ce débrayage, ils protestent contre le silence de la direction des œuvres universitaires centre et de l'Office national des œuvres universitaires auxquels ils ont transmis les revendications socioprofessionnelles des travailleurs, mais en vain. Ils demandent notamment à mettre fin au «dépassement des représentantes des résidentes», «à améliorer les conditions de travail», «à mettre à leur disposition des moyens adéquats pour l'entretien des pavillons», «à instaurer la discipline au niveau de la cuisine», «à mettre fin à la pression exercée contre les travailleurs de ce service par des personnes étrangères à la résidence». Ils revendiquent aussi des éclaircissements quant à la situation des vacataires travaillant entre 5h et 8h par jour, et de celle de la commission des œuvres sociales, à mettre un terme aux retards enregistrés dans les versements des salaires et des rappels, à afficher les résultats des examens professionnels, etc.
