Sans risque de se tromper, les jours de Rachid Belhout à la barre technique de l'Entente sont désormais comptés. Les derniers résultats enregistrés par le onze ainsi que la relation entre certains joueurs et le coach, chambré ces deux derniers jours par les supporters n'ayant pas admis la défaite d'El Eulma, sont le moins qu'on puisse dire des indicateurs quant à un éventuel limogeage de Belhout. Celui-ci, nous dit-on, ne fait plus l'unanimité au sein de la direction du club. Profitant du regroupement de tout le collectif à l'hôtel El Hidab, jeudi, la veille de la rencontre face au Santos, qui ne s'est pas présenté à Sétif, au moment où nous mettons sous presse, le boss du club, ayant haussé le ton, a mis les points sur les « i ». Joueurs et staff technique ont été, à l'occasion, mis en demeure de remonter la pente. L'équipe n'ayant engrangé que deux points en trois rencontres de championnat national, possède, faut-il le rappeler, les moyens pour non seulement refaire surface mais se positionner comme à l'accoutumée au-devant de la scène. Selon un dirigeant ayant assisté à la réunion, Serrar qui reprend officiellement les commandes du club, a demandé des explications relatives aux dernières prestations des partenaires de Raho, rassurés à propos de la première tranche de la prime de signature. Celle-ci sera, d'après notre source, versée prochainement. Les arguments des uns et des autres n'ont, ajoute notre source, pas convaincu le chairman du club devant en outre trouver une solution au volet médical, l'autre talon d'Achille de la formation. Cette dernière souffre, en outre, de la démobilisation de certains joueurs. A titre d'illustration, le gardien Chaouchi, qui s'est éclipsé juste après le match d'El Eulma, se comporte comme un missionnaire. Cet international n'est, depuis le début de l'exercice, resté à Sétif, où il est censé résider, que quelques jours. En perdurant, ce point risque de perturber davantage le groupe n'ayant pas besoin d'autres remous, sachant qu'il traverse une mauvaise passe. L'assiduité n'est par ailleurs plus le point fort de l'équipe, d'autant plus que certains joueurs qui sèchent des séances, brandissent comme excuse « le retard d'avion », un alibi qui ne tient plus la route. Un sursaut d'orgueil devant embellir le ciel de l'Aigle noir qui n'a pas connu une aussi mauvaise entame, depuis presque sept ans, est attendu par les milliers d'Ententistes espérant une réaction du staff technique pas exempt de tout reproche, des joueurs et du groupe à Serrar responsables directement et indirectement des derniers déboires.
