Les habitants semblent conscients de l'importance de la propreté de leurs quartiers. C'est en tout cas l'impression qui se dégage en voyant, depuis un certain temps, les résidents «faire le ménage». Les exemples nous viennent de la cité 1100 logements et celle dite 280 logements.En effet, de nombreux jeunes, munis de pelles, de balais, de seaux d'eau et de sachets poubelles, ont pris les choses en main pour rendre l'environnement beaucoup moins hostile à la vue. Des tas de détritus de toutes sortes d'objets ont été retiré du bas des bâtiments et des trottoirs pour être enfouis dans les sachets et évacués via les tracteurs à benne. Il faut dire que cette initiative est en train de faire tache d'huile depuis qu'un groupe de jeunes bénévoles, dont des universitaires, s'y est investi d'une façon régulière. Il suffit de se rendre au quartier populeux de l'Ecotec, l'actuelle cité 1100 logements, pour se rendre compte de l'efficacité et des résultats probants du travail effectué par ces jeunes qui ne cherchent, tout compte fait, qu'à donner aux quartiers de l'agglomération une image saine et accueillante. A la cité des 280 logements, c'est le même constat positif qui pousse à l'optimisme. Selon ces bénévoles, cette initiative deviendra une habitude car les éboueurs sont dans la plupart des cas débordés, beaucoup plus à cause de l'insouciance des gens qui jettent par terre toutes sortes d'objets comme les sachets, les bouteilles en plastique d'eau minérales, les emballages de produits de consommation, tels que les Chips, les gaufrettes, les chocolats et même des canettes de boissons gazeuses ou alcoolisées. Ce qui fait que le travail de ces éboueurs n'est pas toujours d'une grande efficacité. Ajouter à cela les récentes grèves du personnel de l'APC, dont ceux qui se chargent du ramassage des ordures ménagères et autres déchets, l'on conclura rapidement que l'implication citoyenne est d'une importance certaine. Des citoyens de plusieurs cités ont pris conscience que l'image de leur environnement immédiat déteint sur leur propre image et reflète leur savoir-vivre pour ne pas dire leur personnalité. Lorsque des sachets bourrés d'ordures ménagères sont jetés par des fenêtres ou abandonnés prêts des cages d'escaliers au lieu d'être mis dans des poubelles, il ya de quoi s'interroger sur les «auteurs».Enfin, un autre point noir est à signaler, c'est la consommation des boissons alcoolisées dans des espaces jouxtant le stade olympique Rabah Bitat où des bouteilles de bière sont abandonnées.
