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« Dire merci aux artistes de leur vivant ! »
Abdelkader bendamèche. Commissaire du festival national de la chanson chaâbi
Publié dans El Watan le 15 - 09 - 2009

Pourquoi le choix de l'hommage à Amar Laâchab, à Hassen Saïd et à Hadj M'rizek pour cette quatrième édition du Festival du chaâbi ?
Hadj M'rizek s'inscrit dans la lignée de Hadj M'hamed El Anka. El Anka est le fondateur de ce genre musical. Il lui a donné une structure que nous connaissons aujourd'hui. L'école d'El Anka s'est divisée en branches par deux ou trois voies. La première grande voie est celle de Hadj M'rizek. La logique serait qu'on commence aujourd'hui par lui. Pour la première édition en 2006, nous avions rendu hommage à El Anka, pour la deuxième, ce fut autour de El Hachemi Guerrouabi, qui venait juste de s'éteindre, nous ne pouvions pas ne pas lui rendre hommage. Pour la troisième édition, nous avons choisi d'honorer Mohamed El Badji qui est un grand militant de la cause nationale et qui a écrit beaucoup de chansons lorsqu'il était en prison. C'était un personnage atypique. Dans la programmation générale de cet espace, il y a une volonté certaine de se souvenir des grands interprètes, auteurs et compositeurs du chaâbi mais aussi d'évoquer le présent. Aujourd'hui, de grands interprètes sont en vie. Il serait donc bien de leur dire merci de leur vivant. Qu'ils soient honorés par l'état, par la communauté artistique et par le public. On réédite leurs travaux et on les fait connaître. Le passé, le présent et le futur. Et l'avenir en aidant les jeunes à se lancer dans cet art...
Amar Laâchab a été quelque peu oublié !
Amar Laâchab et Hassen Saïd avaient un lien direct avec El Hadj M'hamed El Anka. Ils étaient les premiers élèves d'El Anka lorsqu'il avait ouvert le conservatoire d'Alger. Laâchab est certes parti en France, mais il a laissé une grande école. Beaucoup d'artistes marchent sur ses pas. Ils ne sont pas nombreux mais c'est une vraie école. Comme celle de Hassen Saïd qui est complexe puis qu'il faut avoir une belle voix. Il n'y a que le génie de Abdelkader Chaou qui a repris cette voix et qui l' a développée.
Existe-t-il une véritable relève dans le chaâbi ?
Je suis doublement heureux. Il est vrai que certains jeunes artistes sont moyens. Mais, ll y a de la qualité. Les bons sont en grand nombre. Ils se trouvent à travers le territoire national. Il n'y a plus de complexe aujourd'hui. Il y a quelques années, on disait que le chanteur d'Alger était mieux que celui de Souk Ahras. Et bien, aujourd'hui non, on ne peut plus dire cela.
Le chaâbi n'est plus une musique des grandes villes...
Voilà ! La qualité est partout. Autant pour le texte que pour la connaissance. Qu'est-ce que nous avons fait cette année : nous avons engagé une opération de communication. Nous parlons de poésie, de musique, de théorie musicale, des grands maîtres. Lorsque nous avons créé ce festival, notre premier grand slogan était la connaissance et le savoir dans ce domaine. Introduire la science, la connaissance et le savoir est la meilleure démarche pour faire marcher cette maison qui s'appelle la chanson chaâbie. Pouquoi ? Parce qu'elle véhicule notre identité, notre histoire, notre sociologie. Ce que nous avons vécu se trouve dans les poèmes chantés par les artistes du chaâbi tout simplement. En plus, la poésie populaire des siècles passés était un véhicule qui permettait de transporter les messages culturels de la nation. En Algérie, depuis au moins quatre ou cinq siècles, les poètes avaient utilisé ce moyen pour nous transmettre des informations tout comme le fait aujourd'hui le journaliste, l'historien ou le sociologue. Il existe une extraordinaire richesse dans cette poésie. C'est pour cette raison que nous avons institué cette année, la journée d'étude pour montrer aux jeunes qui auront cette charge de mettre en valeur la chanson chaâbi d'une façon générale avec les connaissances qui en sont liées.
N'existe-t-il pas un problème de maîtrise de textes, des mots et des sens ?
C'est justement pour cette raison que nous avons créé cet atelier. Il y a beaucoup d'erreurs dans l'interprétation des textes. Nous avons lancé également un autre instrument qui est le diwan. Chaque année, on publie un diwan. Nous avons institué, à partir de cette année, la déclamation publique d'un texte, corrigé et vérifié. Le texte écrit est distribué au public et remis aux chanteurs.
La sélection des candidats était-elle facile ?
Nous avons expliqué aux 321 premiers candidats qu'il fallait répondre à un certain nombre de critères pour pouvoir être sélectionnés pour la finale. Sur les 30 finalistes, neuf seront récompensés. Les lauréats seront soutenus sur tous les plans. Nous allons les revoir tous les deux mois pour les programmer à la télévision et pour les appuyer à produire des CD. Nous allons assurer le suivi, même si cela n'est pas obligatoire. On le fait pour garder nos lauréats dans la famille du chaâbi et pour les encourager. La preuve : cette année nous avons pris les premiers de chaque édition pour l'inauguration du festival.


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