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« Sans un Etat de droit, le Yémen risque de tomber dans une guerre civile »
Samir Jurban (Rédacteur en chef au journal yéménite Al Masdar)
Publié dans El Watan le 26 - 09 - 2009

Plus de 50 personnes ont été tuées au Yémen ces dernières 24 heures. On dénombre des dizaines de milliers de déplacés qui manquent de vivres dans le nord du pays. Le Yémen est il en guerre civile ?
On ne peut pas dire qu'il s'agisse d'une guerre civile. Il s'agit d'une partie de la population qui est en confrontation avec l'Etat yéménite, le tout confiné dans une région précise du pays, Saâda au nord, mais ce qui se passe est très dangereux.
Que veulent les rebelles chiites zaïdites, et d'abord qui sont-ils ?
Les rebelles zaïdites font partie d'une minorité religieuse au Yémen d'obédience chiite qui représente près de 40% de la population. Les rebelles, quelques milliers. Il faut bien préciser que les rebelles ne représentent pas toute la communauté zaïdites, ils sont minoritaires dans la minorité. Leurs revendications restent encore opaques, d'où l'absence de soutien ferme de la part de la population. Ils revendiquent plus de liberté, notamment dans l'enseignement. Ils sont anti- américains et anti-israéliens.La communauté zaïdite est très bien implantée dans les instances gouvernementales du régime de Sanaâ, le président lui-même est d'origine chiite. Le conflit est donc moins un conflit religieux qu'un conflit politique avec les ambitions qui en découlent.
De nombreux observateurs voient la main de l'Iran derrière la rébellion chiite…
Oui, l'accusation n'est pas nouvelle ; a contrario, les rebelles accusent l'Arabie Saoudite de financer les opérations contre eux. Ils n'y a aucune preuve pour l'instant du soutien iranien ou saoudien dans ce conflit.
La réunification du Yémen du Sud avec le Nord en 1990 s'est faite au détriment des populations du Sud, marginalisées économiquement. Est-ce que ce n'est pas là la source du conflit ?
En partie, oui. La réunification s'est traduite par un creusement des inégalités sociales, l'absence d'édification d'un Etat de droit et l'apparition de la corruption et de la gabegie. Sans ces fléaux, nous n'aurions certainement pas à faire face aux événement actuels à Saâda, ni aux troubles dans le Sud du pays, ni même voir l'apparition d'Al Qaîda dans la région qui a pu s'installer dans le pays à cause de la situation socioéconomique désastreuse .
Quelle est cette situation économique désastreuse ?
Le Yémen est toujours classé parmi les pays les plus pauvres au monde. Récemment, l'ONG Transparency International a pointé du doigt le Yémen comme étant l'un des pays les plus corrompus. De nombreux reculs sont à signaler notamment dans l'enseignement. Sur les 22 millions d'âmes que compte la population, le taux d'analphabétisme est très important ; recul aussi dans l'alimentation en eau potable et électricité. A mon avis, la solution passe par l'édification d'un Etat de droit, par plus d'équité dans la distribution des richesses, sans quoi le pays risque de tomber dans une guerre civile comme en Somalie.


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