Nadir Idir, le directeur général adjoint du réseau Algérie, a relativisé, au cours de l'inauguration, le retard pris par rapport aux autres banques privées étrangères dans la conquête de la région. Alors qu'ABC Bank avait devancé tout le monde en installant une représentation dans le pays en 1995 et sa première agence en 1998. Il explique que s'agissant d'une banque conservatrice et sélective, le fonctionnement a toujours privilégié une réinjection des bénéfices réalisés. Confortablement assise sur des fonds propres de 150 millions de dollars, la succursale Algérie porte ainsi, avec l'agence de Béjaïa, à 24 le nombre d'établissements ouverts. Etablissant ainsi une présence sur 15 wilayas, principalement dans les grandes villes. Orientée au départ sur le «corporate», elle change de stratégie pour rattraper le retard en mettant en place, en 2006, à côté du financement des entreprises, un segment comptes et financements des particuliers. Une stratégie qui confère un taux de croissance «constant», est-il souligné, de 20%. Pour le directeur de l'agence de Béjaïa, Omar Gouiri, la région recèle un potentiel en grandes entreprises, PME et particuliers qui ne peut être que motivant. Nadir Idir ne manquera pas, à la fin de son élocution, de mettre en exergue la note attribuée en 2001 par la revue américaine Global Finance. Un classement hisse sa banque à la première place pour les trois dernières années en Algérie. A rappeler qu'ABC Bank est affectée en fonds souverains libyen, koweitien et émirati.
