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Rachid Gasmi-Président-directeur général de la Safex : « Seuls les tarifs du Sila n'ont pas changé »
Publié dans El Watan le 29 - 09 - 2009

Quel est le fond de cette polémique entre la Société algérienne des foires et expositions (Safex) et le commissariat du Salon international du livre (Sila) ?
C'est un faux problème. Avec Smaïl Ameziane, j'ai eu des contacts, pas seulement entre professionnels mais entre amis. A l'époque, nous étions égaux. La ministre de la Culture nous a réunis et a installé un comité pour organiser le Sila. M. Ameziane y était, au même titre que nous. La ministre nous a expliqué de quelle manière le salon devait être organisé. Nous avons pris note et commencé à réfléchir. Il y avait un chef de file de fait, M. Hadj Nacer, directeur du livre au ministère de la Culture. On travaillait autour de lui. M. Ameziane est venu me voir pour préparer le travail ensemble. J'ai même dit que nous étions en retard et qu'il fallait faire vite pour préparer la prochaine édition du salon. La ministre a dû penser que nous étions en retard et a nommé M. Ameziane comme commissaire du SILA en juillet 2009. Juillet c'était déjà trop tard pour un salon prévu en octobre. C'est le neuvième salon que la Safex devait organiser. Nous commençons, par expérience, à organiser le prochain à la veille de la fermeture du précédent.
M. Ameziane sait, à titre amical, que je prend chaque année mon congé pendant le Ramadhan. Mais la Safex ce n'est pas Gasmi. Le commissaire du salon avait un interlocuteur, M. Slimani, directeur commercial chargé de la promotion et de la coopération, habilité à signer. Tous les échanges de correspondances qu'ils ont eu en témoignent. Sans compter les va-et-vient. Nous organisons une soixantaine de salons et foires qui se préparent de la même manière avec les mêmes négociateurs et les mêmes cadres. Je ne comprends donc pas l'attitude du responsable du Sila. Durant le Ramadhan, j'ai dit qu'il fallait arrêter la situation de propositions-contre-propositions, en faire part au commissaire et à la ministre de la Culture. J'ai élaboré un rapport d'étape. J'attendais un feed-back et voilà que j'apprend, par voie de presse, que le salon est délocalisé.
Le commissaire du Sila ne vous a pas contacté ?
Il a décidé, pour des raisons qui le regardent, de déplacer le salon du livre. Il est libre de le faire. Le salon de l'agriculture a aussi changé d'endroit avant de revenir chez nous. Smaïl Ameziane est commissaire ad-hoc du salon du livre, pour une durée limitée. Avec ou sans budget, il est là pour la politique culturelle du pays. Il n'a pas d'astreinte, il n'a pas d'obligation de résultats économiques. La Safex, oui. C'est une entreprise publique économique qui a des obligations. J'ai 640 travailleurs que je dois payer. Je dois faire des bénéfices. Les tarifs n'ont pas changé depuis 2001. Tous les autres tarifs ont été révisés, sauf ceux du Sila. Cette année, à titre exceptionnel et pour encourager les visites, nous avons décidé la gratuité de l'accès au Sila. Nous avons mis à la disposition de M. Ameziane toutes les facilités. Plus que cela, je ne sais pas quoi faire. Il y a peut-être des traditions à sauvegarder. Auparavant, le Sila était organisé au Palais de la culture, avant de s'installer à la Safex, en 2001. Nous allons alors engagé une opération de charme en adoptant des tarifs réduits par rapport à ce qui est pratiqué ailleurs, 85 dollars le mètre carré au lieu de 120 dollars. Pour les exposants algériens, pas plus de 3000 DA. Si le problème du Sila est ailleurs, il ne faut pas qu'on cible le prestataire de services. C'est un problème de personnes, de syndicat, de loi de finances... La Safex n'est pas impliquée dans l'organisation. C'est d'ailleurs l'une des propositions de M. Ameziane.
Le commissaire du salon s'est plaint de l'exigence faite par la Safex de payer à l'avance la prestation de service. Qu'en est-il exactement ?
Il m'a demandé de payer qu'après le service rendu, en disant qu'il n'était pas un bricoleur. Je lui ai dit que je ne vendais pas des pommes de terre et que notre relation devait être conventionnelle et contractuelle. Auparavant, l'ANEP préfinancait le salon avec une enveloppe de 20 à 30 millions de dinars. L'argent entrait dans les comptes du Sila, que je gérais. Le guichet de la Safex recevait le payement à l'avance, de tous les exposants. J'avais donc une garantie. Le payement se fait cinq à six mois à l'avance. Actuellement tout se fait au niveau du commissariat. M. Ameziane a reçu les encaissements des exposants à l'avance. Il n'existe aucune raison pour qu'il ne paye pas la Safex. D'autant plus que je n'ai pas dit une semaine ou quinze jours ; j'ai dit la dernière semaine avant le Sila, à condition que cela soit mentionné dans la convention.


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