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« Nous revendiquons nos droits d'organisateurs du SILA »
Fayçal Houma. Président du Syndicat national des éditeurs du livre
Publié dans El Watan le 30 - 09 - 2009

Le nouveau président du Syndicat national des éditeurs du livre (SILA), qui succède à ce poste à Smail Ameziane, actuel commissaire du Salon international du livre (Sila), revient sur cette manifestation prévue du 27 octobre au 6 novembre 2009 et sur la polémique suscitée autour du lieu de sa tenue.
Que pensez-vous du transfert du Salon du livre de la Safex vers l'Office olympique du 5 Juillet ?
Au lieu de corriger ce qu'il y a comme erreurs dans les prestations et dans l'esthétique, on n'a pas trouvé mieux que de remplacer le Palais des expositions de la Safex par un chapiteau dans un espace ouvert au 5 Juillet. Comme si l'Algérie n'avait pas d'infrastructures ou de repères. C'est une insulte pour l'infrastructure algérienne, un effacement pur et simple de la mémoire des Algériens de ce Salon. Quand on parle de la production livresque et du livre, il est entendu qu'on évoque le Sila. A Paris ou à Tunis, les salons du livre ne changent pas de lieux. Cela est valable dans tous les pays. Je n'ai pas encore entendu parler d'un salon qui change d'endroit. Et puis, qui ouvre le droit de louer le chapiteau chez x ou chez y ? Y a-t-il eu un avis d'appel d'offre ? Donc, on peut douter. J'aimerai bien connaître les nouveaux prix. Supposons que les tarifs soient inférieurs. Est-ce une raison d'effacer d'un seul trait un héritage de quatorze éditions du Sila. Les participants ne se plaignaient pas des tarifs. Les réservations étaient déterminées bien avant. Tous les éditeurs, nationaux ou étrangers, ont réservé un stand à la Safex. Ils connaissent parfaitement les prix. Les tarifs sont fixés à 4500 DA le mètre carré.
La décision de délocalisation du Salon est-elle personnelle ?
C'est une décision prise entre le ministère de la Culture et le Commissariat du salon. Au fil des ans, l'organisation du Salon du livre s'est améliorée. J' y assiste depuis la neuvième édition et je peux en témoigner. Au lieu de continuer sur la même lancée, on redémarre à zéro.
Fallait-il maintenir l'Anep comme principal organisateur du Salon ?
L'Anep, c'est autre chose. C'est une boîte de communication. J'avais proposé à l'ex-président du Snel que le ministère institutionnalise le commissariat du Sila, lequel devait travailler en étroite collaboration avec le Syndicat national des éditeurs du livre. Aujourd'hui, il y a une coupure totale entre le Syndicat et le Commissariat. Pas de contact. Cela est dû à des raisons purement personnelles. Le commissaire est ex-président du Snel. Le fait est qu'il ne le soit plus, il n'a plus de contact avec nous. On mélange tout.
Vous êtes théoriquement associés à l'organisation du Salon...
Oui. Le Snel figure dans le règlement intérieur du Sila. Mais personne ne nous a contactés. Le Syndicat a écrit au commissaire lui demandant de réserver 54 m2 de stands. La réponse est venue d'un de ses collaborateurs avec une lettre dans laquelle on nous donne 12m2 seulement. Nous sommes considérés comme une simple association. Le commissaire a créé le mécontentement chez l'ensemble des éditeurs en raison de ce mépris. Nous allons refuser cet espace. Nous allons avoir nos propres stands et revendiquer nos droits comme éditeurs organisateurs de cette fête. Nous avons le droit d'être partie prenante dans l'organisation du Sila. Tous les éditeurs ont réservé. Alors, on se demande pourquoi on remet en avant la question des tarifs.
Les libraires seront présents au Salon. Comment les aider à maintenir leurs activités ?
C'est un Salon pour l'édition. Il reste que le maillon le plus faible dans la chaîne de fabrication du livre est le libraire. J'ai proposé un projet de charte de l'éditeur où toute la chaîne, l'ensemble de la famille qui intervient dans la fabrication du livre, est prise en compte. C'est-à-dire les auteurs, les éditeurs, les distributeurs et les libraires. Cette charte n'a pas été critiquée par les professionnels mais n'a pas encore été approuvée. Il existe une politique pour promouvoir le livre et la lecture. Elle doit se faire avec l'ensemble des intervenants. Mais, les libraires et les distributeurs ne sont pas bénéficiaires. En tant qu”éditeur, je défends le libraire parce qu'il représente la pérennité. Si je vais à Sétif ou à Médéa, je travaille à longueur d'année avec le libraire. Au cours de ce Salon international, les éditeurs doivent respecter les libraires en ce qui concerne la marge bénéficiaire. Ils ne doivent pas faire des rabais aléatoires pour des livres nouveaux, car on ne peut pas tout brader...
Des inquiétudes ont été exprimées sur les nouvelles mesures décidées par la loi de finances complémentaire (LFC). Partagez-vous ces inquiétudes ?
Les problèmes de l'importation ne nous concernent pas. Nous représentons et défendons les droits des éditeurs qui fabriquent les livres ici. L'Algérie ne gagne rien avec les livres envoyés par conteneurs d'Egypte ou du Liban sans réelle contrepartie financière. Cela ne m'intéresse pas d'importer de France des livres de gastronomie ou de contes d'enfant. C'est une concurrence pour le produit local. Certains parlent de pénurie de livres. Je crois que cela va concerner en premier lieu les ouvrages scientifiques. J'adhère à cette loi de finances en ce qui concerne le livre. Cela va freiner l'importation. Il y a des livres qu'on peut éditer ici. Si vous demandez l'achat de droits chez des éditeurs français, ils vous diront vous n'avez qu'à importer nos livres. En ce qui concerne la matière première, c'est une autre affaire. Il faut des dérogations pour aider les éditeurs et les imprimeurs à avoir plus de facilité dans l'achat d'équipements et de matières premières. Il faut détaxer le livre produit en Algérie, pas le livre importé.


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