Sur un parcours de 18 km, la route à moderniser traverse la ville d'El Milia, point de départ de la RN27, et passe par la commune de Sidi Maârouf, au sud de la wilaya de Jijel, pour atteindre les limites de celle de Mila. Outre ces deux wilayas, cette voie passe également par une partie de celle de Constantine, ce qui lui confère un intérêt régional, voire national. Sa réalisation répond à la stratégie de réhabilitation et de modernisation du réseau routier existant. Après le dédoublement de la RN43 dans le tronçon reliant la ville côtière d'El Aouana, à l'ouest de Jijel, à celle d'El Milia, plus à l'est, c'est au tour de cette partie de la RN27 de faire l'objet d'une opération de réhabilitation. Parallèlement à cette opération, la wilaya de Mila a finalisé l'étude du projet qui traverse son territoire sur une distance de 30 km, alors que celle de Constantine a, de son côté, demandé l'inscription d'une étude similaire, selon des sources au fait de ces opérations. A la réception de ce projet ambitieux qui permettra la jonction entre les RN43 et 27 dans la ville d'El Milia, la côte de la wilaya de Jijel et le port de Djendjen, pour ne citer que ces atouts touristiques et économiques de cette région, seront à un temps très réduit de Constantine et Mila. Pour le détail, l'étude de ce projet dans sa partie réservée à la wilaya de Jijel, dont le délai contractuel est appelé à prendre fin au mois prochain, a nécessité une enveloppe financière de cinquante millions de dinars. Le volet hydrogéologique a été l'étape la plus compliquée de cette étude de par la proximité de la route de l'Oued El Kébir, dont le bassin versant est l'un des plus importants d'Algérie.
