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Inclassable, ma musique est un compromis d'influences
Publié dans El Watan le 20 - 07 - 2012

-Votre nom d'artiste Imany est poétique. D'où vient-il ?
Imany, c'est un nom que j'ai choisi quand j'ai voulu devenir mannequin. Mon vrai prénom, c'est Nadia. On m'a demandé de changer de nom. Il y avait trop de Nadia dans l'agence (mannequinat). Quand j'avais 13 ou 14 ans, j'avais un film préféré Un Prince à New York, de John Landis, avec Eddie Murphy (1988). La princesse africaine qui devait se marier avec le prince (Eddie Murphy) s'appelait Imany Izzi. C'est cela qui a inspiré l'emprunt du nom d'Imany. Parce que j'aimais ce prénom-là. Et ce n'est que plus tard que j'ai appris que cela voulait dire : la foi en arabe.
-Vous avez la foi, Imany…
Oui, j'ai la foi. Je pense que sans la foi, on n'arrive à rien. C'est compliqué, sans cela.
-Vous venez de l'univers de la mode et du mannequinat… Comment passe-t-on de la mode à la musique ?
C'est un peu transitionnel. On le fait au fur et à mesure. On n'est pas vraiment sûr. Alors, on prend un cours de chant. Puis un autre. Mais on reste quand même mannequin. Parce qu'il faut payer les factures. Et puis, à un moment donné, on se lance. On fait un concert, ensuite un autre. On rencontre des gens, on commence à écrire des chansons. Cela a pris un peu de temps. Car il fallait que je sois sûre de moi. Cela ne s'est pas fait brutalement. Mais dans la douceur.
-Il n'y a pas eu de déclic…
Non ! En fait, que je voulais faire de la musique depuis longtemps. Vous savez, dans le mannequinat, on fait beaucoup d'allers et retours entre la mode et les petits boulots. Mis à part quelques top models qui font 100 000 euros par mois. C'est plus dur que facile. Je me suis dit : tant qu'à galérer dans des petits boulots qui ne me plaisent pas, autant que je le fasse pour m'investir dans ma passion (la musique). Un jour, j'en ai eu marre de perdre mon temps dans des choses qui ne me passionnaient plus.
-Vous faites dans un style soul, folk, «R'n'B»…
Pour être honnête avec vous, je ne le définis pas.
-Vous êtes inclassable…
Ben, oui ! Parce que je suis un compromis de beaucoup de musiques.
-D'influences…
Voilà ! De plusieurs influences. Moi, je ne viens pas du milieu musical. Ma culture musicale je l'ai forgée en vieillissant. Quand vous écoutez l'album, c'est vrai il y a des influences soul, folk. Mais aussi hip-hop dans certains arrangements et très pop dans la manière d'écrire quelques chansons. Je ne voulais pas être enfermée dans un style particulier. Mon plus grand rêve, c'est que l'on puisse écouter cet album et ne pas dire : «Ah, ça a mal vieilli !» Pour que cela reste intemporel.
-Lauren Hill est sûrement une de vos références…
Oui, c'est vrai ! Ensuite, ce sont Tracy Chapman, Nina Simone, Billie Holiday, Ben Harper… Il y a aussi tout le rap des années 1990. Celui de la côte Est des Etats-Unis, les Public Enemy, Wu Tang Clan… J'avais 14 ans. Et cela me bouleverse. C'est cela que j'ai essayé de mettre dans ma musique. Pour moi, à partir du moment où il y a le texte, la voix qui saigne et quelque chose qui est dit, c'est imparable. La magie opère.
-De quoi parlez-vous dans vos textes ?
De l'amour. C'est le thème récurrent pour tous les artistes. Le fond est toujours le même. C'est la forme qui change. L'amour, le non-amour, le trop d'amour… Toutes les déclinaisons de l'amour.
-Vous vous produisez pour la première fois au Festival Mawazine de Rabat (du 18 au 26 mai 2012) au même titre que Khaled, Angelique Kidjo, Lenny Kravitz…
C'est un festival très éclectique. C'est une sorte de reconnaissance que de se retrouver parmi cette famille d'artistes d'internationaux qu'on suivait, il n'y a pas si longtemps, à la télévision. Et là, on se retrouve à faire le même festival. C'est un pas de plus vers ce rêve. Je trouve cela assez émulisant.
-On espère vous voir bientôt pour un concert en Algérie…
Ah, moi, j'ai envie d'aller dans tous les pays du monde. En Algérie, Tunisie, Turquie… On fait la Grèce lors des manifestations. On sentait même le gaz des bombes lacrymogènes sur scène. Moi, j'ai que ma musique à leur offrir. On se retrouve dans des pays où on ne serait jamais allés si on n'avait pas la chance de faire ce métier.


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