En dépit du renforcement opéré ces derniers mois par les autorités de la wilaya de Aïn Defla dans le transport scolaire, force est de constater que des élèves de plusieurs établissements continuent à être confrontés à de sérieux problèmes en ce domaine. Ainsi, qu'ils résident dans la partie ouest de la wilaya de Aïn Defla comme les localités de Tacheta ou de Ouled Bessa, ou au sud-est comme les douars de la daïra de Djendel, les écoliers et collégiens font face à de sérieuses contraintes liées au manque de moyens de transport et se retrouvent, par conséquent, obligés de parcourir des kilomètres par jour pour rejoindre leurs établissements respectifs. Cela constitue pour les parents d'élèves une préoccupation supplémentaire qui vient s'ajouter à celles liées aux emplois du temps décidés par la tutelle, en fonction du week-end semi-universel. Par ailleurs, le problème de transport se pose également en agglomération où des établissements scolaires ne peuvent prétendre au moyen du ramassage scolaire, alors que les bus affectés au transport urbain se font rares comme à Khemis Miliana où il faut attendre des heures pour les voir arriver. Enfin, il est utile de noter que le retard accusé dans la réception des nouvelles cantines complique la situation des élèves habitant à plus de 6 km de leur établissement, à l'exemple de ceux qui résident à Adja ou Krakcha (périphérie de Khemis Miliana) et qui sont contraints de prendre des sandwichs inconsistants et à errer dans les rues avant de regagner les bancs de l'école, souvent fatigués et souffrant de migraines. Ainsi, avouera un enseignant, la somnolence s'empare des élèves dès la première heure de l'après-midi et beaucoup se plaignent de maux de tête, ce qui ne favorise pas l'assimilation des cours, selon le même enseignant.
