Pour lui, le sport scolaire présent dans les 48 wilayas du pays est une grande chance pour l'Algérie. «Le sport scolaire permet aux athlètes (toutes disciplines confondues) qui sont licenciés au niveau des différentes associations sportives de participer à des compétitions internationales. C'est une opportunité pour eux de jauger leurs capacités avec des athlètes d'autres nations. Notre champion olympique algérien Taoufik Makhloufi s'est fait remarquer au cours des Championnats arabes du sport scolaire (Alger 2006) en remportant la médaille d'argent du 1500 m. Il est nécessaire de massifier le sport scolaire au niveau des écoles primaires à travers 11 000 établissements que compte notre pays. Car, non seulement, le nombre des licenciés va augmenter mais le lancement du sport dans le milieu primaire débouchera sur l'éclosion des talents. Il ne faut pas perdre de vue que le sport à l'école est avant tout un équilibre certain pour nos enfants», note le président de la FASS. Izem, professeur en éducation sportive (PES) de son état, reconnaît que l'ambition de la FASS n'est pas la «fabrication» d'athlètes de haut niveau. «Il est clair que l'objectif de la fédération reste toujours le développement du sport dans les écoles algériennes. Pour ce faire, il faut revoir à la hausse la subvention des 48 ligues scolaires qui ne perçoivent que 50 000 DA de la part des DJS. Un budget plutôt symbolique qui est loin d'encourager l'activité du sport scolaire», relève-t-il. Le président de la Fédération algérienne du sport scolaire a annoncé que les prochaines échéances de 2013 des scolaires algériens seront le cross de Sakiet Sidi Youcef et les Mondiaux de cross cadets. Abdelhafid Izem n'a pas manqué de revenir sur l'accueil chaleureux qu'avait réservé le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Tahmi, à la délégation algérienne «Nos jeunes sportifs ont été touchés par le grand accueil du nouveau ministre, M. Tahmi. Le MJS a mis tous les moyens à notre disposition pour atteindre les objectifs assignés. Pour la première fois, nos courageux athlètes ont été hébergés dans des hôtels et non dans des auberges, comme cela se faisait par le passé. Nous souhaitons bénéficier d'une infrastructure sportive propre à la FASS qui sera bénéfique pour le regroupement de notre élite. Un centre sportif réduira à coup sûr la facture des dépenses», a indiqué M. Izem.
