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Boudjemaâ Kareche : Juste un mot
Publié dans El Watan le 20 - 10 - 2009

C'était le temps du socialisme triomphant, de l'amitié entre les peuples, des idéaux humanistes. Alger était La Mecque pour tous les révolutionnaires de gauche. C'était aussi une prison pour tous les opposants, c'était la dictature qui ne disait pas son nom.
C'était le temps de la peur pour ceux qui avaient le malheur de ne pas partager l'idéologie du pouvoir, des pouvoirs. Et l'élite ? Elle a été isolée, méthodiquement écartée par ce même pouvoir qui l'amadouait à coups de postes mirobolants, d'hommages grandioses, et quand il n'arrivait pas, il la poussait à l'exil. Au nom du socialisme spécifique puis des constantes de la nation, puis de la religion… Il avait une imagination très fertile pour plonger l'intelligence dans la léthargie. Nos intellectuels n'ont pas compris, ou trop tard, que l'Etat ne voulait qu'une culture musée, rigidifiée, codifiée et surtout non vivante. Une nostalgie d'un temps qui ne fut pas. En parcourant le livre de Boudjemaâ Kareche, on est frappé par l'absence d'un gros mot dans la bouche des intellectuels : démocratie. Terme longtemps considéré bourgeois par une gauche bien pensante. Et c'est pour ne pas avoir compris que la justice ne peut pas être orpheline de la démocratie que leur discours n'a jamais été compris par le peuple. Boudjemaâ Kareche nous plonge dans un univers paradoxal, le bonheur est à portée de main, mais il s'entête à se faire fuyant. A qui la faute ? Nous tous, sans exception. Avec une générosité et un humanisme qui le caractérisent, l'auteur nous offre un miroir, des miroirs que nous refusons obstinément de regarder tant le reflet est laid, nous renvoie à nos lâchetés. De compromis en compromissions, nous nous sommes perdus dans un grand nulle part. Pourtant, le livre est résolument optimiste. Il s'ouvre sur cette belle phrase de Khadra : « Tu seras un homme, mon fils ». Qui est Khadra ? Une Algérienne debout, toujours debout. Fière, digne, combative, l'ancienne caissière de la Cinémathèque puis responsable du Musée du cinéma n'a jamais cédé aux sirènes de la peur ou de l'intimidation. Khadra est cette Algérienne qui a vu les modes passer, les pouvoirs changer sans se renouveler (le changement dans la continuité) en gardant ses principes, ses rêves de jeune fille. Comme Boudjemaâ Kareche. C'est aussi cela l'Algérie, l'espoir. On a tant besoin des Khadra et des Boudjemaâ. Un livre à lire pour ne pas désespérer.
Boudjemaâ Kareche, Juste un mot, à compte d'auteur


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