Ouverture officielle du camp «Arts des jeunes» à Taghit    Les incidences économiques et sécuritaires de la baisse des recettes des hydrocarbures sur l'économie algérienne    MDI Algiers Business School dans le top 10 des business schools en Afrique    Les ministres du Commerce intérieur et extérieur visitent les stands des entreprises participantes    405 Palestiniens tués par l'armée d'occupation durant le cessez-le-feu    Une voiture-bélier fonce dans une foule à Amsterdam et fait 9 blessés    Des infrastructures énergétiques ukrainiennes frappées par l'armée russe    Championnat arabe d'haltérophilie : L'Algérien Kassi Chaâbi remporte un total de 9 médailles    Les Verts veulent frapper fort d'entrée face au Soudan    Ligue 1 Mobilis : le match CR Belouizdad -ES Sétif délocalisé au stade 5-Juillet    La deuxième phase de la campagne de vaccination contre la poliomyélite est lancée    Une commission technique pour relever les points noirs    Deux individus arrêtés en possession de 489 g d'or de provenance douteuse    Pourquoi les victimes portaient-elles des manteaux de laine en plein mois d'août ?    Une trentaine de troupes animent le Festival national de l'Inchad    Commémoration du 40e anniversaire de la disparition de M'hamed Issiakhem    Hidaoui préside l'ouverture de la 17e édition    Les militants du parti TAJ réunis en conférence politique    Programme TV du 4 novembre 2025 : Coupes et Championnats – Heures et chaînes    Programme TV du samedi 25 octobre 2025 : Ligue 1, Bundesliga, CAF et championnats étrangers – Heures et chaînes    Programme TV du 24 octobre 2025 : Ligue 2, Ligue 1, Serie A, Pro League – Heures et chaînes    Festival international du Malouf: fusion musicale syrienne et russe à la 4e soirée    Adhésion de l'Algérie à l'AIPA en tant que membre observateur unique: le Parlement arabe félicite l'APN    Industrie pharmaceutique : nécessité de redoubler d'efforts pour intégrer l'innovation et la numérisation dans les systèmes de santé nationaux    Conseil de sécurité : début de la réunion de haut niveau sur la question palestinienne et la situation au Moyen-Orient    Examen de validation de niveau pour les diplômés des écoles coraniques et des Zaouïas mercredi et jeudi    APN : la Commission de la santé à l'écoute des préoccupations des associations et parents des "Enfants de la lune"    Réunion de haut niveau du Conseil de sécurité sur la question palestinienne et la situation au Moyen-Orient    Boudjemaa reçoit le SG de la HCCH et le président de l'UIHJ    Athlétisme / Mondial 2025 : "Je suis heureux de ma médaille d'argent et mon objectif demeure l'or aux JO 2028"    Ligne minière Est : Djellaoui souligne l'importance de la coordination entre les entreprises de réalisation    Mme Bendouda appelle les conteurs à contribuer à la transmission du patrimoine oral algérien aux générations montantes    CREA : clôture de l'initiative de distribution de fournitures scolaires aux familles nécessiteuses    Poursuite du suivi et de l'évaluation des programmes d'investissement public dans le secteur de la Jeunesse    Agression sioniste contre Ghaza : le bilan s'alourdit à 65.382 martyrs et 166.985 blessés    La ministre de la Culture préside deux réunions consacrées à l'examen de l'état du cinéma algérien    Le Général d'Armée Chanegriha reçoit le Directeur du Service fédéral pour la coopération militaire et technique de la Fédération de Russie    Foot/ Coupe arabe Fifa 2025 (préparation) : Algérie- Palestine en amical les 9 et 13 octobre à Annaba    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



L'ex-président Français Jacques Chirac mis en examen : Sarkozy fait le ménage dans son camp
Publié dans El Watan le 31 - 10 - 2009

Le président français, Nicolas Sarkozy, veut-il faire le vide autour de lui, y compris dans son propre camp ?
La comparution annoncée de l'ex-président Jacques Chirac devant le tribunal de Paris, mis en cause dans la sulfureuse affaire des « emplois fictifs », relance les intrigues de palais en France. Désormais, tous les coups sont permis, quitte à descendre Son Excellence de son piédestal. En effet, protégé durant sa présidence (1995-2007) par l'immunité que lui conférait sa fonction à la tête de l'Etat, M. Chirac se voit rattrapé par des chefs d'inculpation aussi graves que « détournements de fonds publics » et « abus de confiance » pour 21 emplois de complaisance présumés payés par son cabinet de maire de Paris qu'il était à l'époque. Pour une première ç'en est une, puisque Jacques Chirac est le premier ancien président français à être traîné devant la correctionnelle maintenant qu'il est devenu simple justiciable.
Pourtant, on croyait que « l'affaire » était pliée ,quand en septembre dernier, le parquet représentant le ministère de la Justice avait requis un non-lieu général. Mais c'était compter sans la détermination de la juge d'instruction Xavière Siméoni qui a décidé de remuer les vieilles casseroles de Jacques Chirac. Les « emplois fictifs », sur lesquels Chirac va devoir s'expliquer, ont consisté à rémunérer sur le budget de la mairie de Paris des « chargés de mission » qui n'occupaient aucune fonction mais qui auraient tous été raclés dans les élections. Et parmi les bénéficiaires de la générosité « déplacée », prêtée à Chirac, figure le petit-fils du général de Gaulle, Jean de Gaulle et François Debré, frère de l'ancien ministre et ancien président de l'Assemblée nationale, Jean-Louis Debré. Mais ces derniers ne sont que des têtes de liste. EIles étaient 21 personnes supposées avoir profité de ces « emplois fictifs » sur les 481 emplois examinés par la justice, d'après la magistrate. L'ex-président français, qui est en vacances au Maroc, a publié un communiqué dans lequel il a déclaré prendre « acte de cette décision en justiciable comme les autres ».
Casseroles bruyantes
Mieux encore, M. Chirac s'est dit « serein et décidé à établir devant le tribunal qu'aucun des emplois qui restent en débat ne constitue un emploi fictif ». Mais il ne faudrait jurer de rien dans ce scandale politico-judicaire qui dégage une forte odeur de coup bas et de vengeance au sein d'une droite désunie. En France, on hésite, en effet, à faire le parallèle entre le renvoi de Chirac au tribunal et les péripéties vécues récemment par son ex-bras droit, Dominique de Villepin, dans l'affaire Clearstream. Dans ce duel inédit entre Sarkozy et de Villepin, beaucoup y ont vu la main de Chirac qui voulait scier les jambes de Sarkozy dans sa folle course à l'Elysée. Les mêmes soupçons pèsent également dans le procès dit « Angolagate », d'une vente d'armes à l'Angola dans les années 1990. L'ex-ministre de l'Intérieur, Charles Pasqua, un ancien proche de Chirac qui a été condamné à un an de prison ferme, a révélé que l'ex-président était informé de l'affaire et a demandé la levée du secret-défense.
Une autre pièce compromettante à verser dans le dossier Chirac ? Peut- être. Une chose est certaine, Jacques Chirac « revenu » malgré lui aux affaires, risque selon la loi, jusqu'à 10 ans de prison et 150 000 euros d'amende. De quoi ébranler le Landernau politique français. A droite comme à gauche. Pour le Parti socialiste, « un ex-chef d'Etat devant le tribunal pour des emplois fictifs, ce n'est pas la meilleure image qui soit » de la France. A l'UMP, on a même franchi le pas en regrettant une « épreuve douloureuse » pour l'ancien président. Anticipation sur le verdict ? Possible. Il est utile de rappeler que dans un volet de ce dossier, l'ex-Premier ministre, Alain Juppé, a été condamné en 2004 à 14 mois de prison avec sursis et une année d'inéligibilité. Et ce fut fatal pour celui qui allait presque « naturellement » recevoir le témoin de Chirac à l'Elysée.
Ce verdict avait barré la route à Juppé et a, dans le même temps, ouvert grandes les portes à…Nicolas Sarkozy. C'est dire qu'après avoir assisté impuissant au défilement à la queue leu leu de ses anciens lieutenants devant le juge, c'est maintenant le président Chirac lui-même qui est appelé à la barre. Suprême injure pour un gaulliste pur et dur qui reste l'homme adulé de 76% des Français. Malgré ses casseroles trop bruyantes !


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.