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Les gaullistes «trinquent» en France
JACQUES CHIRAC RENVOYE DEVANT LE TRIBUNAL DE PARIS
Publié dans L'Expression le 31 - 10 - 2009

Après Alain Juppé, Charles Pasqua, Dominique de Villepin, c'est le tour de l'ex-président français Chirac.
Ses partisans le qualifient d'homme chaleureux et généreux. Ses biographes le décrivent comme un bon vivant au parler cru et ses adversaires voient en lui un «versatile», sans vision. L'ex-président français, Jacques Chirac, 76 ans, a été renvoyé devant le tribunal de Paris dans une affaire d'emplois fictifs, dont les faits remontent à l'époque où il était maire de Paris. Il lui était, notamment reproché d'avoir facilité l'embauche de 35 emplois litigieux. S'il est vrai qu'il s'agit d'une première dans l'histoire de la Ve République, il est tout aussi vrai que dans cette affaire c'est le gaullisme qui trinque en France. Pour les observateurs, ce n'est pas parce que le personnage de Chirac captive l'attention qu'il contrarie la volonté d'examiner à froid ce dossier mais parce que celle-ci s'apparente à une cabale. Il y a comme une machine enclenchée contre les partisans du gaullisme. L'ancien Premier ministre, Alain Juppé (1995-1997) et l'ancien ministre de l'intérieur, Charles Pasqua (1993 à 1995), sont mis en cause dans l'affaire de l'Angolagate. Et enfin Dominique de Villepin condamné dans l'affaire Clearstream. Quel péché a donc commis De Gaulle pour s'attirer les foudres de ses détracteurs plus de 40 ans après sa mort? Peut-être qu'en acceptant le principe d'autodétermination en Algérie en 1962, a-t-il «trahi» ceux qui ont cautionné son retour au pouvoir en 1958. Chirac, qui traîne la casserole du gaullisme, a donc fait pire en proposant ce qu'aucun président français n'a osé faire: un traité d'amitié avec l'Algérie à l'image de ce qui a été fait entre la France et l'Allemagne au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Dans son sillage, cette affaire qui promet des rebondissements inattendus, sert et gène à la fois l'actuel président français Nicolas Sarkozy. Elle le sert dans la mesure où elle permet de taire, un tant soit peu, une nouvelle polémique contre M.Sarkozy à propos du Sommet de l'UPM dont le coût faramineux - 16,6 millions d'euros a été fustigé par le premier président de la Cour des comptes Philippe Séguin. Elle le gène parce que ces accusations risquent d'atteindre toute la famille politique de Sarkozy surtout que l'instruction du dossier Chirac a été menée par Xavière Siméoni, une juge connue pour avoir instruit de nombreux dossiers complexes et sensibles politiquement comme les affaires «pétrole contre nourriture» ou «Total». L'ancien président «prend acte de cette décision en justiciable comme les autres». Selon son entourage «il est serein et décidé à établir devant le tribunal qu'aucun des emplois qui restent en débat ne constitue un emploi fictif».
L'instruction visait 35 emplois présumés fictifs sur une période courant de 1983 à 1998, soit du début du deuxième mandat de M.Chirac à la mairie de Paris aux trois premières années de son successeur, Jean Tiberi. M.Chirac est renvoyé devant le tribunal correctionnel de Paris uniquement pour «21 supposés emplois fictifs», selon son service de presse. Au moins neuf personnes au total sont renvoyées devant le tribunal correctionnel de Paris, neuf autres bénéficiant d'un non-lieu dont Bernard Bled, ancien secrétaire général de la mairie de Paris, a-t-on précisé de source judiciaire.
Dans cette affaire le parquet, représentant le ministère de la Justice, avait requis un non-lieu général, estimant que les faits antérieurs à 1992 étaient prescrits et que l'enquête n'avait pas permis de caractériser l'infraction pour les faits postérieurs. Si le nom de M.Chirac est apparu dans plusieurs affaires judiciaires, celle des chargés de mission est la seule pour laquelle il a été inculpé. Parmi les bénéficiaires présumés de ces emplois, figure un ancien préfet, soupçonné d'avoir bénéficié d'un chauffeur payé par le cabinet du maire de Paris.
Il s'agit du seul contrat signé de la main de Jacques Chirac. L'ancien chef d'Etat a endossé la responsabilité de ces embauches par la mairie de Paris, arguant de leur utilité, et nié tout détournement.
Le renvoi devant le tribunal correctionnel de l'ancien président, n'était pas souhaité, à droite comme à gauche, dans la classe politique française.


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