Ce long métrage d'une heure et dix minutes est une comédie satirique d'expression kabyle. Une pléiade de comédiens amateurs prometteurs, auxquels se sont jointes deux comédiennes plus habituées des plateaux de tournage, Beldjoudi Yamina et Hamsi Djedjiga en l'occurrence, s'y partage les rôles sous la direction technique de Sofiane Hargous. «C'est l'histoire d'une souris domestique par laquelle les malheurs de Markoudja arrivent avec le vol de ses bijoux en or et d'une autre souris sauvage, porte-bonheur, grâce à laquelle le trésor est retrouvé», nous résume en quelques mots cette fiction le scénariste Lyazid Tabet. Si la moitié des scènes, tournées notamment à Vouchivane, est déjà en boîte, le reste du travail serait encore plus laborieux car le nerf de la guerre viendrait à manquer. Ameziane Anki, le producteur du film, affirme que «nous travaillons avec les moyens de bord car un produit audiovisuel de haute facture nécessite des moyens financiers plus importants. La volonté et la détermination de l'équipe pour atteindre les objectifs qu'elle s'est assignés sont, néanmoins, à toute épreuve». Tout un chacun, parmi les membres de l'équipe de tournage, s'accorde à affirmer qu'une telle expérience dans le domaine du 7e art, si elle ne serait pas rentable du point de vue financier en Kabylie, voire en Algérie, peut procurer malgré tout de multiples satisfactions alternatives, socioculturelles notamment.
