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Tournages «étrangers»
Publié dans El Watan le 30 - 03 - 2013

Né en 1945 à San Pietro du Magisano, il étudie la philosophie avant de devenir assistant-réalisateur, puis réalisateur de téléfilms remarqués. En 1982, il tourne son premier long métrage cinéma, Colpire al cuore (Droit au cœur) qui recevra plusieurs prix dont le Prix ACI de la Mostra de Venise. Il débute ainsi une belle carrière, dévoilant une œuvre exigeante qui reflète son éthique humaniste et ses engagements politiques. Il reçoit plusieurs distinctions et récompenses dont le grand Prix du Jury et le Prix du Jury œcuménique au Festival de Cannes en 1992 pour Enfants volés, le prix spécial de la mise en scène à la Mostra de Venise en 1994 pour Lamerica et le Lion d‘Or de la Mostra de Venise en 1998 pour Mon frère. En 1990, son film Portes ouvertes sur la peine de mort avait été nommé à l'Oscar du meilleur film étranger.
Peu prolifique et soucieux avant tout de la qualité éthique et artistique de ses œuvres, il est généralement apprécié par la critique qui l'a souvent qualifié de «cinéaste de l'altérité». Elle lui attribue aussi une filiation aux grands cinéastes Roberto Rossellini, Vittorio de Sica et Luchino Visconti.
Ce dernier avait d'ailleurs réalisé en 1968 L'Etranger, adaptation du roman éponyme d'Albert Camus, avec une belle distribution : Marcello Mastroianni, Anna Karina, Bruno Crémer, Bernard Blier et l'acteur Brahim Hadjadj. Produit par Casbah-Films et le grand producteur italien Dino de Laurentis, son scénario avait bénéficié de la participation de l'écrivain oranais Emmanuel Roblès, ami de Camus mais partisan de l'indépendance de l'Algérie. Le Premier homme est donc la deuxième adaptation d'une œuvre de Camus par un réalisateur italien. Il est remarquable que le cinéma italien ait fait plus que son pair français pour l'œuvre de Camus. Les deux films présentent l'autre caractéristique d'avoir été entièrement tournés en Algérie.
L'Etranger de Visconti n'avait pas eu les faveurs de la critique qui lui reprochait d'avoir trop «collé» au roman. André Téchiné écrivait dans les Cahiers du Cinéma que ce film était «d'abord et en fin de compte un film sur l'amour d'un roman». Freddy Buache, directeur de la Cinémathèque Suisse de 1951 à 1996, affirmait : «L'erreur principale de Visconti consiste à avoir cru qu'en 1967 l'ouvrage de Camus, fidèlement porté à l'écran, pouvait retrouver sa fraîcheur initiale, même si littérairement ou idéologiquement parlant il est devenu comme une fleur d'herbier. Or, on ne peut ranimer les plantes mortes, on les brûle pour nourrir le terreau».
Mais, quand on revoit ce film aujourd'hui, on se rend compte qu'il est devenu une archive extraordinaire de l'Alger des années '60, à l'instar de Tahia ya Didou (1971) de Mohamed Zinet. A sa sortie déjà, le critique Michel Mardore, des Cahiers du Cinéma, écrivait : «Pour ma part, j'aime L'Etranger parce qu'on y voit Alger, sans plus.» Mais sans moins, non plus, car les films servent aussi à fixer les images d'une ville ou d'un pays. C'est une raison supplémentaire d'encourager les tournages de films étrangers en Algérie.


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