Les thèmes relatent la nostalgie de la terre natale, l'amour, la liberté, la femme kabyle, la joie, l'amertume mais aussi l'espoir d'une vie meilleure tant rêvée ici et ailleurs. «Ceux qui ont eu la chance de croiser la route du poète Abder Zegout partagent certainement les mêmes sentiments de joie et de respect. La joie de la poésie d'abord. Celle qui vient frapper à votre porte pour vous rappeler la force et la beauté des mots. Celle qui vous dit en murmurant ici, quelque part sur la terre, entre les ruelles de Paris et celle de Kabylie, que ces mêmes mots s'affranchissent toujours des frontières parce qu'ils s'adressent au cœur des hommes. Puis la joie de la liberté. Celle qui coule dans les veines de celui qui ose le désert en fixant son regard vers l'autre, vers l'inconnu, vers l'étranger avec lequel il partage ses poèmes comme d'autres aiment partager le pain», écrit Emmanuel Galiero dans sa préface intitulée «Abder Zegout, poésie et courage». Natif d'Ifigha, ce jeune poète est établi en France depuis 1999. Avec une muse à fleur de peau, Abder subjugue par la beauté du verbe et la profusion de thèmes abordés. «J'écris pour le plaisir», dit-il. Abder Zegout compte à son actif 11 recueils de poésie dont «Errance», «Fulgurance» et «Le vagabond céleste», publiés aux éditions l'Harmattan. En projet, un roman et un 12e recueil de poésie.
