Près d'une centaine de tentes nomadisent dans la zone de Lamrija aux pistes difficilement carrossables, de près de 17 km. Une zone de pacage où il est très rare de trouver un campement sans un camion de type GAK. Plusieurs d'entre eux ont même bénéficié d'un logement rural. Ces pastoraux, assez nombreux et quelque peu isolés, souhaitent ardemment leur désenclavement par l'ouverture d'une piste vers la route de la ville de Naâma, voire même d'une restauration de l'ancienne piste située à quelques encablures de M'cif, disent-ils. Etant des témoins accidentels, en traversant difficilement une vieille piste délabrée coupée par quelques oueds desséchés, tels que Oued Aâlal, Haoud Labguere et El Mesrane, nous avions pu remarquer à Lamrija une situation peu reluisante, reflétant parfois la désolation. Alors que non loin de là, d'autres endroits s'avèrent un remarquable exemple de réussite où, sous nos yeux, s'étalaient des milliers de têtes ovines sur des espaces florissants, à l'image d'une véritable Pampa. Cette agréable zone de parcours est fort heureusement desservie par une piste récemment aménagée menant vers la daïra de Asla. En somme, le désenclavement par l'ouverture d'une piste carrossable faisant face à toutes éventualités susciterait un espoir immense aux pastoraux résidant au lieudit Lamrija, d'une population rurale longtemps reléguée.
