A l'origine de ce mouvement de contestation, la présence des clandestins sur les lieux, un phénomène qui a pris de l'ampleur, selon les exploitants de la ligne. En effet, depuis deux jours, les contestataires se sont donné le mot en observant une grève qu'ils comptent poursuivre jusqu'à la satisfaction de leurs revendications. Ils dénoncent la concurrence déloyale imposée par ces clandestins et dont le nombre ne cesse d'augmenter, au su et au vu de tout le monde. «Nous n'arrivons plus à travailleur en raison de ces pratiques déloyales», a souligné un transporteur. Ces derniers exigent la présence des services de la gendarmerie ou de la police pour chasser ces chauffeurs travaillant au noir. Les protestataires dénoncent également les tarifs pratiqués par ces clandestins qui, malheureusement, ne sont ni contrôlés ni pénalisés. Face au problème, les exploitants de la ligne 12 ont lancé un appel pressant à la direction des Transports et aux services de la police et de la gendarmerie pour intervenir afin de préserver l'activité de ces pères de familles. Ces derniers se sentent menacés par cette activité parallèle car ils risquent de mettre la clé sous le paillasson si ces clandestins continuent à exercer. Avec les crédits contractés dans le cadre du dispositif d'aide et de soutien à l'emploi des jeunes, les contestataires se retrouvent entre le marteau et l'enclume. L'intervention des services de sécurité reste largement souhaitée pour faire face au problème, indique-t-on.