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Le communiqué Nobel
Publié dans El Watan le 12 - 10 - 2013

Pendant la Première Guerre mondiale, les armes chimiques furent utilisées à grande échelle. La Convention de Genève de 1925 interdit l'usage, mais non la production ou le stockage d'armes chimiques. Pendant la Seconde Guerre mondiale, les moyens chimiques furent employés dans les exterminations de masse de Hitler. Les armes chimiques ont par la suite été utilisées dans de nombreuses occasions à la fois par des Etats et des terroristes. En 1992-93, une convention a été mise en place interdisant également la production et le stockage de telles armes.
Elle est entrée en vigueur en 1997. Depuis, l'OIAC a cherché, à l'aide d'inspections, de destructions et par d'autres moyens, la mise en œuvre de la convention. 189 Etats ont adhéré à la convention à ce jour.
Les conventions et le travail de l'OIAC ont défini l'utilisation d'armes chimiques comme un tabou en droit international. Les événements récents en Syrie, où des armes chimiques ont été une nouvelle fois utilisées, ont souligné la nécessité d'accroître les efforts pour se débarrasser de telles armes. Certains Etats ne sont toujours pas membres de l'OIAC. Certains autres n'ont pas respecté la date limite, fixée à avril 2012, pour détruire leurs armes chimiques. Cela s'applique en particulier aux Etats-Unis et à la Russie. Le désarmement est particulièrement mis en avant dans le testament d'Alfred Nobel. Le comité Nobel norvégien a souligné à travers différents prix la nécessité de se débarrasser des armes nucléaires. Via la récompense décernée aujourd'hui à l'OIAC, le comité cherche à contribuer à l'élimination des armes chimiques.
Qui est l'OIAC ?
L'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) a été fondée en 1997 et basée à La Haye est primée «pour son travail considérable en vue d'éliminer les armes chimiques», a déclaré le président du comité Nobel, Thorbjoern Jagland.
Chargée de superviser la destruction de l'arsenal syrien suite à une résolution historique des Nations unies, votée afin de prévenir toute intervention militaire dans le pays ravagé par un conflit sanglant depuis deux ans et demi, l'OIAC se retrouve depuis quelques mois au cœur de l'actualité.
Cela n'a pas toujours été le cas : entrée en fonction en 1997, l'OIAC a longtemps travaillé dans l'ombre, détruisant 57 000 tonnes d'armements chimiques, en Irak, Libye, Russie, aux Etats-Unis…
Le travail de l'OIAC «a été le sujet d'années et d'années de patiente diplomatie», avait récemment assuré son porte-parole, Michael Luhan. L'OIAC, dont le bâtiment et les laboratoires sont situés dans des banlieues de La Haye, supervise en fait la mise en application de la convention sur l'interdiction des armes chimiques (CIAC), signée le 13 janvier 1993 à Paris et entrée en vigueur le 29 avril 1997. A ce jour, l'OIAC compte 189 pays membres représentant plus de 98% de la population mondiale. Quatre Etats – la Corée du Nord, l'Angola, l'Egypte, le Sud-Soudan – n'ont ni signé ni ratifié la convention.


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