La cité dite 68 logements au centre-ville, abritant les institutions publiques, en l'occurrence la BNA, la BDL, LA CASNOS, la CNAC, LA CNL, le FNPOS et les Œuvres sociales universitaires, est en passe de devenir un véritable dépotoir. Les habitants riverains de ces institutions sont à la fois choqués et excédés au sujet de la dégradation continue des conditions hygiéniques de la cité. Ils interpellent les pouvoirs publics locaux et organisme gestionnaire pour mettre un terme à cet état de choses déplorables qui s'apparente à une démission collective, disent-ils. Toutes sortes de déchets et détritus jonchent le sol la cour de ce quartier attenant à la principale avenue de la ville. En plus, elle est souvent inondée d'eau. L'inondation n'est pas sans provoquer des désagréments pour les employés, les visiteurs, les passants et propriétaires de véhicules mais engendre aussi un gaspillage d'eau. Plus grave encore, une ribambelle d'enfants s'amuse sur le toit d'un poste transformateur électrique jouxtant une bâche d'eau en l'escaladant et situé au milieu de la cour de la cité, ignorant ainsi le danger encouru. La police d'urbanisme et de la protection de l'environnement a été avisée mais, apparemment, aucune mesure n'a été jusqu'ici prise pour mettre fin à cette situation qui empire.
