-Benhadouga… de Djouher Amhis-Ouksel Sous le titre «Benhadouga, la vérité, le rêve, l'espérance», l'auteure revisite le legs de l'un des plus célèbres écrivains algériens d'expression arabe, Abdelhamid Benhadouga. Cet ouvrage de la collection «Empreinte», préfacé par Mouloud Achour, s'adresse au jeune lectorat. L'auteure analyse l'œuvre littéraire de Benhadouga, décédé en 1996 : «Le Vent du Sud», «La fin d'hier», «La mise à nu», «Je rêve d'un monde», «Dzazya et les Derviches»… Le romancier, nouvelliste et dramaturge, a laissé une production littéraire foisonnante, dont plusieurs œuvres ont été traduites en diverses langues. L'auteure, professeur de lettres françaises et inspectrice de l'enseignement, aujourd'hui à la retraite, s'attelle à la noble tâche de faire découvrir les grands noms de la littérature algérienne aux collégiens et lycéens. Mais aux adultes aussi ! Casbah Editions (Alger, 2013) – 253 p – 600 DA -Dans le soulèvement… de Habib Tengour «Dans le soulèvement ; Algérie et retours» est une anthologie d'essais écrits entre 1980 et 2008. L'auteur, poète, écrivain et anthropologue est né en 1947 à Mostaganem et vit actuellement en France. A travers cet ouvrage, il rend un hommage fervent à sa ville natale. Il parle de musique raï et de chaâbi, et évoque les hommes de culture qui l'ont marqué comme son ami Abdelkader Alloula, assassiné. Certains textes ont été écrits à chaud, suite à la survenue d'événements marquants. En apprenant la mort de Jean Sénac, l'auteur note : «Septembre 1973… Nous avions rendez-vous ce jour-là. J'arrivais de Barika… En ouvrant El Moudjahid, j'apprends ta mort. Je me suis assis sur le premier banc public…». Dans ce livre, il rend également hommage à Kateb Yacine, Mohammed Dib, Mouloud Feraoun, Mohamed Khadda, Jean Pélégri, Georges Séféris et Rimbaud. Ed. Apic (Alger, 2013) – 138 p – 500 DA -La crise berbère… de Abdenour Ali Yahia Cet ouvrage sur «La crise berbère de 1949» retrace le parcours de deux militants nationalistes (PPA-MTLD), Ouali Bennaï et Amar Ould Hamouda, assassinés à la fleur de l'âge durant la crise anti-berbériste. Ces deux grandes figures du mouvement berbère s'étaient engagées dans les années 40' pour faire accepter l'amazighité comme partie intégrante de l'identité nationale. Le livre rend hommage aux militants de la cause berbère : Rachid Ali Yahia, Ali Laïmeche, M'barek Aït Menguellet, Messaoud Oulamara… «Ce livre est une visite faite au passé de l'Algérie, à l'histoire de ce peuple qui s'est dénommé Amazigh, une réflexion sur un thème majeur : l'identité nationale», écrit l'auteur. Né en 1921, cet homme politique encore actif a été militant nationaliste, ministre, syndicaliste, avocat. Il est connu pour son combat pour les Droits de l'Homme. Ed. Barzakh (Alger, 2013) – 295 p – 850 DA
