Le taux de couverture actuel est d'un bureau de poste pour 15.700 habitants alors que la moyenne nationale est estimée à un bureau pour moins de 9.000 habitants. La commune de Chabet El Ameur est l'une des localités les plus délaissées dans le domaine. Elle est dotée d'un seul bureau de poste avec trois guichets pour une population avoisinant les 40.000 âmes. Les habitants de la localité se plaignent de ce déficit très pénalisant, aggravé, selon eux, par l'inexistence d'agences bancaires. «On ne comprend pas pourquoi les pouvoirs publics n'ont pas ouvert des bureaux de poste dans les villages les plus peuplés, comme Azzouza, Matoussa et Ait Ali ?», s'interroge un habitant de la région. Même situation à Chebacheb (Khemis El khechna) où les habitants se voient contraints d'aller jusqu'au chef-lieu communal ou Rouiba pour retirer leur argent, envoyer un courrier ou effectuer d'autres opérations postales. Et pour cause, le bureau de poste de la localité est fermé faute de sécurité, selon des habitants. Ces derniers précisent qu'il rouvrira une fois les travaux de réfection achevés. Les habitants de Boudouaou El Bahri continuent, eux aussi, de rallier le bureau de poste de Boudouaou en cas de besoin, et ce, en raison de la fermeture de celui se trouvant dans leur localité. Même problème à Haouch El Mekhfi (Ouled Haddadj) et Iwaryachen (Naciria) où les bureaux de postes qui y sont implantés depuis plusieurs années demeurent toujours fermés.
