Destinée en premier lieu aux employeurs, cette journée qui coïncide avec la journée internationale du travail porte sur la vulgarisation de deux modes de recrutement, le contrat de travail aidé (CTA) et le contrat de formation insertion économique (CFI). Y prendront part les acteurs du monde du travail des secteurs public, privé et économique. Selon Hazem Djamel, le directeur de l'Anem, l'objectif de cette journée est de sensibiliser les organismes employeurs du secteur économique afin de les encourager à recruter des jeunes primo-demandeurs d'emploi, et informer les entreprises publiques et privées sur les mesures incitatives et d'appui à la promotion de l'emploi mise en place par les pouvoirs publics dans le cadre des contrats CTA et CFI. Mais «force est de souligner que le contrat CTA n'est pas renouvelable.» Ainsi, les employeurs potentiels privés et publics pour la formule du contrat CTA, ayant recruté cette catégorie de jeunes sont aidés sous forme de contribution de l'Etat au salaire du jeune diplômé de façon dégressive et pendant une durée de trois ans qui n'est pas renouvelable par l'Anem. Pour le contrat de formation-insertion (CFI), les personnes ne disposant pas de diplômes recevront une bourse de 6000 DA pour la formation. Celle-ci sera consacrée aux chômeurs ayant décroché des contrats de formation dans les filières qui souffrent de déficience en matière de main-d'œuvre, telles que la plomberie, la maçonnerie, la mécanique, etc. Ces deux contrats -CTA et CFI- s'inscrivent dans le cadre du dispositif d'aide à l'insertion professionnelle (DAIP).
