Le président de la commission scientifique de la fédération algérienne de sauvetage, de secourisme et des activités subaquatiques (FASSAS), Mouloud Benabdi, avance un bilan jugé « extrêmement positif» particulièrement «l'appui des forces navales qui nous ont encadrées, ainsi que la gendarmerie et la sûreté». Il ne manquera pas de relever l'apport d'un partenaire local à savoir le Parc National de Taza. La formation a été aussi appuyée sur l'apport du deuxième partenaire, à savoir, «Les gens de mer», un centre nautique et subaquatique qui a fourni notamment des équipements nécessaires à la plongée. Notre interlocuteur se félicitera de l'engouement manifesté par les jeunes plongeurs pour acquérir le concept de science participative par des non scientifiques. Ce processus scientifique vise une meilleure connaissance de la faune et de la flore marine en vu d'une protection efficace. «Les 18 stagiaires ont favorablement réagi», affirme M. Benabdi qui pense déjà à l'organisation de la 2ème édition, qui se déroulera soit à Jijel, soit à Skikda. «Les experts étrangers, les français Jean Cabaret et Emmanuel Bernier, ont été émerveillés par la biodiversité extraordinaire», indiquera notre interlocuteur. «Ce qui rend le processus de protection de la faune et de la flore marines encore jouable dans la région, pourvu que l'on s'y mette vite, Ce serait dommage que ces merveilles aient à disparaître un jour», notera-t-il. Les plongeurs, qui ont été initiés à la classification et à l'identification des espèces marines existantes, ont découvert une flore et une faune très riches, avec des espèces dont la présence était insoupçonnée. Les plongées du stage se sont déroulées essentiellement dans la commune de Jijel, et particulièrement au niveau du site de Boussaâdoune (partie Est de Rabta). Les deux autres sites, sont Ras El Afia (Grand Phare) et la Salamandre (4 km au nord-ouest de la Raf El Afia.
