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Perturbations
Publié dans El Watan le 12 - 12 - 2009

A Copenhague, pour le sommet des Nations unies sur le changement climatique, 192 pays sont présents. Objectif : trouver un accord pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES). Il y a urgence car leurs effets sont catastrophiques. Fonte des glaces aux pôles, qui ne vont plus réfléchir les rayons du soleil et par conséquent accélérer le réchauffement. Fonte aussi des glaces de l'Himalaya dont dépendent 3 milliards de Terriens et qui, par accélération du phénomène, emporte les terres arables du Bangladesh, dont les populations vont grossir les rangs de cette nouvelle catégorie de réfugiés dits climatiques. Réfugiés du climat qui fuient les îles Maldives, dans l'océan Indien ou les îles Marshall dans le Pacifique. Elles rétrécissent et disparaissent avec la montée des eaux. Réfugiés encore de la sécheresse en Afrique.
Elle s'est installée durablement depuis deux décennies, de part et d'autre de la zone sahélo-saharienne. Il y urgence parce qu'arrive à échéance le Protocole de Kyoto, non ratifié par les USA, et qui prévoyait 5% de réduction des GES avant 2012. On en est loin et les pays leaders en pollution atmosphérique qui ont failli à leurs engagements justifient cet échec par les dispositions contraignantes du texte. A Copenhague, la cause est commune mais les approches diffèrent. Malgré les apparences, on est sceptique sur les résultats. Le Danemark, qui assure la présidence du sommet, veut un succès politique quitte à se contenter d'un consensus qui ne fixe pas dans l'immédiat les conditions pour une hausse de seulement 2°C de la température avant 2050, comme suggéré par le groupe d'experts pour le climat de l'ONU.
Hier, les 27 pays européens ont pris l'initiative d'accorder, sur 3 ans, une aide de 7,2 milliards d'euros aux pays pauvres touchés et, à Copenhague, ils proposeront une baisse de 30% de leurs GES avant 2020. Ils cherchent à forcer la main aux USA, qui font le dos rond. Ils sont en effet la cible des plus sévères critiques même s'ils tentent d'entraîner avec eux la Chine. La moitié de l'énergie électrique des USA provient du charbon du Wyoming. Un des Etats les moins peuplés de ce pays qui, par le miracle de la démocratie américaine, arrive, par ses lobbies, à entraver les lois proposées au Sénat. Un groupe de pays qui comprend la Chine, l'Inde, le Brésil, l'Afrique du Sud, a préparé un texte qui insiste sur le maintien du Protocole de Kyoto.
Un texte qui veut l'engagement des pays développés à réduire drastiquement leurs émissions de GES, y compris les USA qui ne sont pas signataires. L'Afrique, pour sa part, a adopté une position commune sur le principe. Elle incombe la responsabilité du changement climatique, auquel elle ne contribue que pour 1%, aux seuls pays industrialisés. Elle a évalué l'aide pour les pays les plus touchés à 35 milliards de dollars. Les 10 milliards promis pas les pays riches serviront à peine à creuser les tombes des victimes, ont répondu les experts africains.


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