L'Office de la promotion et de gestion immobilière (OPGI) d'Oran a lancé, hier, une opération de recouvrement du cautionnement des logements sociaux qui devront être distribués prochainement. Cette opération s'est déroulée à partir de 9 heures du matin, selon l'assistante du DG de l'Office de promotion et de gestion immobilière OPGI d'Oran à la salle omnisports de Médioni. Au total, 1152 familles habitant dans le vieux bâti des quartiers El Hamri, Mediouni et Ederb, sont concernées par cette opération. Les familles doivent s'acquitter d'une somme de cautionnement de 30 000 dinars auprès de l'OPGI. Elles avaient reçu des pré-affectations il y près de trois ans et seront relogées avant la fin du mois d'août prochain. Selon le directeur de l'OPGI d'Oran, «les concernés seront relogés dans des appartements décents dans plusieurs sites dont 400 logement dans la commune de Oued Tlélat et d'autres sites dans la commune de Gdyel. Selon le même responsable, l'opération va se poursuivre plusieurs jours afin de permettre à toutes les familles de s'acquitter du cautionnement. Les bureau de recouvrement de l'OPGI sont ouverts pour accueillir les bénéficiaires de ces logements sociaux». Le nombre des bénéficiaires des pré-affectations est estimé à 6 000 familles dont un quota de 3 404 logements pour la seule commune d'Oran. L'opération de relogement se fera en trois étapes. La première phase, plus de 1100 bénéficiaires seront relogés fin août dans deux sites, à savoir 752 attributaires à Gdyel et 400 à Oued Tlélat. Pour le mois d'octobre, 616 familles, et enfin, la 3e phase prévue avant la fin de l'année, 1701 bénéficiaires sont concernés. Toutefois, la logistique qu'il faut mobiliser à chaque relogement nécessite d'énormes moyens, ce qui contraint les services techniques de la wilaya à opter pour des quotas gérables. Les bénéficiaires de ces décisions ont été recensés et identifiés grâce au fichier national. Les décisions de pré-affectations de logements sont délivrées, comme pour les logements achevés, après «enquêtes» sur les demandeurs de logements. L'enquête a permis de débusquer 439 demandeurs qui n'ouvraient pas droit au logement social car ces derniers avaient déjà des biens immobiliers. Sur les 439, 250 demandeurs domiciliés au chef-lieu de la commune d'Oran avaient bénéficié, dans le passé, de logements ou d'aides de l'Etat.