En effet, à la faveur de cette nouvelle dynamique, un nouvel axe routier, long de plus de 174 kilomètres, reliant le chef-lieu de la wilaya d'Adrar à celui de la commune d'El-Bnoud (El-Abiodh), vient d'être réceptionné et mis en exploitation. Ce projet, pour lequel une enveloppe financière d'un montant global de 3 990 millions de DA a été consacrée, vient de répondre aux attentes et aux vœux des populations du sud-ouest du pays en favorisant davantage le rapprochement entre les wilayas des Hauts-Plateaux et celles de l'extrême Sud du pays. L'objectif principal visé à travers cet axe routier tend à offrir un éventail de choix en matière d'échanges commerciaux au profit de ces populations puisque, de son côté, la Direction des Travaux Publics de la wilaya d'Adrar a pu réaliser le reste du tronçon routier sur plus de 350 km de voie bitumée, en plein milieu des profondeurs du grand erg occidental, et ce, afin d'assurer la jonction entre les deux axes, sur le seul point au niveau de sa partie nord et dont la réalisation a été confiée à la wilaya d'El-Bayadh. Il est à rappeler également qu'il s'agit d'un grand raccourci pour les usagers de la route, automobilistes, routiers et voyageurs compris, contraints autrefois de passer par Béchar pour rejoindre le chef-lieu de la wilaya d'Adrar, sur un itinéraire de plus de 1 000 km . Ce projet de grande envergure, qui a été concrétisé en l'espace de quatre années, vient s'ajouter à la livraison et à la réception définitive d'un second axe routier reliant cette fois-ci le chef- lieu de la daïra d'El-Abiodh à celui de Boussemghoun, un peu plus au nord, pour rejoindre la route nationale N° 47 et la station thermale d'Aïn Ouarka sur une distance de 80 km. Avec un réseau routier assez dense qui s'étend sur 2 467 km, dont trois importants axes totalisant 844 km de routes nationales classées, 529 autres km retenus comme chemins de wilaya, 717 km entre chemins communaux et enfin 377 autres km de nouvelles voies non classées, le chef-lieu de la wilaya a concrétisé une seconde voie d'accès longue de plus de 214 km en direction, cette fois-ci, du sud-est vers le chef-lieu de la daïra de Metlili (W. de Ghardaïa). Il convient de signaler que la région ne compte que 08 maisons cantonnières implantées en divers points des seules routes nationales. Très peu, voire insignifiant dans cette région perpétuellement soumise aux brusques changements atmosphériques avec ses récurrentes inondations et dunes de sable qui entravent la circulation routière et paralysent, parfois durant des semaines entières, l'ensembles de ce vaste et dense réseau de communications et isolant ainsi des villages et hameaux enclavés.
