Il se trouve que la cité est aujourd'hui sans marché hebdomadaire depuis presque un an, ce dernier ayant été délocalisé ; le site a été retenu pour la réalisation d'un lycée dont les travaux sont en cours. Mais en parallèle, les autorités, y compris l'ex APC, n'avaient pas anticipé pour prendre les mesures nécessaires devant permettre à la ville de se doter d'un nouveau marché hebdomadaire. Mise devant le fait accompli, l'actuelle APC, pour pallier au plus urgent, a daigné aménager un site lequel ne répond pas aux exigences d'un lieu de négoce, de par sa proximité d'un cimetière et d'un groupe d'habitations, en plus du décor malsain qu'offre ce souk. Des voix de citoyens s'élèvent pour demander la délocalisation de ce marché provisoire, devenu une menace pour la quiétude des riverains. Selon le P/APC un dossier exhaustif a été remis à qui de droit, à savoir les services des domaines, pour dégager dans le cadre d'une concession, une superficie de six hectares, laquelle servira à l'implantation d'un nouveau marché hebdomadaire. De son coté, selon nos sources, le secrétaire général de la wilaya aurait instruit les services concernés pour accélérer la procédure, y compris celle relative à l'abattoir communal disparu pour les mêmes raisons, et qui continue, à ce jour, de faire l'objet de contestation de la part des bouchers. Cette situation de blocage pénalise lourdement la population (80 000 âmes) et influe négativement sur les affaires socio-économiques de l'une des plus importantes communes de la wilaya.
