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Café littéraire l'île lettrée : Hommage à Aït Amara
Publié dans El Watan le 21 - 12 - 2009

Le nouveau café littéraire L'île lettrée a consacré sa rencontre-hommage, samedi après-midi à Hamid Aït Amara, un universitaire brillant qui a été également un intellectuel d'un engagement exemplaire et qui vient de nous quitter, il n'y a pas longtemps.
Aït Amara a été emporté, après une lutte opiniâtre, par un cancer de la plèvre. Le café L'île lettrée , un espace de convivialité et de culture, fondé par l'éditeur-libraire Sid Ali Sekhri dans la rue Zabana en plein centre d'Alger, a connu une affluence particulière. Ont participé à cet hommage des membres de la famille du disparu notamment Monique qui a été son épouse et compagne depuis la fin des années 1950, d'anciens élèves de l'universitaire, ainsi que ceux qui ont été ses amis ou tout simplement ceux qui l'ont connu à travers sa production universitaire et ses publications. Hamid Aït Amara a laissé (éditions Mille Feuilles 2009), un ouvrage d'une très grande importance Le futur alimentaire de l'Algérie que tout Algérien quelque peu soucieux de l'avenir de l'Algérie devrait lire et relire.
Ce livre sur lequel Aït Amara a dû travailler pendant de très nombreuses années, pour ne pas dire des décennies, donne à opérer une radioscopie minutieuse de l'agriculture algérienne. Il s'agit en d'autres termes d'un véritable outil de prospection, d'analyse et de prospective économique intéressant un pays qui vit et qui va continuer à vivre un stress hydrique dramatique. Le livre indique que s'il y a des mesures à prendre, c'est maintenant qu'il faut commencer à le faire. Cet universitaire, comme l'ont rappelé les intervenants lors de ce café littéraire, était un touche à tout. En plus de ses nombreux écrits (livres et autres publications dans les médias), Aït Amara s'est intéressé avec beaucoup d'attention à la condition féminine sur laquelle il a aussi laissé des écrits comme il a participé à des réalisations cinématographiques notamment des documentaires et des fictions comme le film réalisé par Sid Ali Mazif Leïla et les autres.
Certaines de ces productions sont encore frappées par la censure. Cet homme dont la vie a été d'une richesse exceptionnelle s'est engagé très jeune dans la résistance (en 1957) contre l'occupation française. Il a été condamné à mort et enfermé dans le camp d'internement de Ksar Tir près de Sétif. A l'indépendance, Aït Amara s'engagea dans un autre combat, celui de l'acquisition des connaissances. Diplômé de l'Ecole pratique des hautes études de Paris, où il a soutenu sa thèse sur l'Autogestion en Algérie quelques années après l'indépendance, il investira sa vie totalement dans autant de directions que pouvait le permettre les 24 heures de la journée. Enseignant, syndicaliste, militant communiste, il trouvait encore le temps de faire des recherches et de s'occuper de la paysannerie ou encore des problèmes que rencontrent les femmes en Algérie et dans le monde.


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