Le parc sera au centre des travaux de recherche biologique et fera l'objet d'une mobilisation des moyens susceptibles de le préserver contre toute forme de dégradation. Des études scientifiques viennent d'être lancées par des chercheurs des universités d'Oran et de Bab-Ezzouar pour mettre en relief les spécificités géographiques de Djebel Aïssa, sa biodiversité et l'impact des changements climatiques sur cette zone montagneuse. Localisé dans la région de l'Atlas Saharien, culminant à plus de 2 320 mètres d'altitude, ce site renferme une richesse floristique composée de plus de 200 espèces végétales et une diversité de plantes médicinales. Le parc sera au centre des travaux de recherche biologique et fera l'objet d'une mobilisation des moyens susceptibles de le préserver contre toute forme de dégradation, dont la pollution, le braconnage et le pacage anarchique. Le parc en question revêt une importance particulière dans la préservation de l'écosystème dans la région des Hauts- Plateaux de l'ouest menacée par les phénomènes de désertification et d'ensablement. La Conservation des forêts fait état d'une richesse végétale et faunistique par l'existence de plusieurs espèces animales, fennec, hyène, chat sauvage et treize espèces de reptiles protégées. Le parc compte, enfin, parmi ses sites naturels et archéologiques des grottes et des stations de gravures rupestres.
