C'est dans ce dernier quartier que des dizaines de bâtiments, dépourvus d'étanchéité, baignent, jusqu'à l'heure où nous rédigeons cet article, dans les eaux pluviales. «Tous nos voisins de la cité 40/500 logements, notamment le bloc E, vivent, chaque hiver, la même situation», a déclaré un habitant de cette cité. Aux alentours des quartiers Laâlaouia et Mezghiche, la crue a charrié des immondices formant des monticules de déchets ménagers et de gravats. Les rues Ouarti Abderrahmane, H'rireche Abdellatif, Victor Hugo, de l'ALN et bien d'autres sont traversées à une vitesse impressionnante par les eaux en furie ; les avaloirs sont pour la plupart obstrués. Un carrelage flottant, plusieurs axes routiers coupés à la circulation et, pour couronner le tout, une panne d'électricité partielle qui a duré des heures. Même situation à Sedrata, Safel El Ouidene, Ouled Driss, Mechroha, Zouabi, Bir Bouhouch, Khemissa et Terregulet, où nos sources indiquent que toutes les carences de l'aménagement urbain ont été mises à nu par les dernières pluies. Nous avons tenté de contacter les services de la Protection civile pour avoir le nombre d'interventions pour infiltrations d'eau et éventuels cas d'effondrement de vieilles bâtisses, en vain.
