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Le parti des indignés « Podemos », troisième force politique en Espagne
Publié dans El Watan le 26 - 05 - 2015


Valencia (Espagne)
De notre correspondant

Ils ont renouvelé 13 des 17 parlements régionaux, dans un pays où les pouvoirs des régions sont très importants, en particulier en matière d'éducation et de santé. Les électeurs ont aussi choisi 8122 maires, à commencer par ceux de Madrid, Barcelone et Valence, les trois plus grandes villes, dirigées par le Parti populaire (Madrid et Valence) ou des nationalistes conservateurs (Barcelone).
Le taux de participation à cette échéance électorale est de 64, 93%, soit 22.746.489 de votants. Le nombre de votants en faveur du parti populaire de Mariano Rajoy est de 6.057.767, soit 27,05% des suffrages exprimés, il perd 10 points par rapport aux élections de 2011.Cette chute permet au Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE, centre gauche), de Pedro Sánchez, de remporter la victoire dans plusieurs régions et de nombreuses municipalités, malgré une nouvelle baisse de près de 3 points et à peine 25, 02 % des voix, soit 5.603.823 de votants.
Ces élections ont provoqué un séisme politique. La percée inédite du nouveau parti Podemos, parti né en janvier 2014 et issu du mouvement des "Indignés", a globalement confirmé sa troisième place. Les résultats lui ouvrent les portes de Barcelone et de Madrid, la capitale.
La fin du bipartisme ? le PP et le PSOE perdent du terrain
La fin des partis traditionnels ? Les Espagnols ont exprimé, dimanche passé, leur désir de changer la politique lors d'élections régionales et municipales, après des années de débats enflammés ayant fait émerger deux nouveaux partis. Ces élections représentent un sérieux revers pour le bipartisme en place depuis plus de 30 ans qui articule les institutions espagnoles depuis la transition démocratique (1975-1982).
Si le PP arrive en tête, juste devant le PSOE, il réalise son pire score depuis 1991 et est en passe de perdre la majorité absolue dans la plupart de ses régions. Selon les calculs le PP a perdu 2,55 millions de votes par rapport aux précédentes élections, en 2011.
Après presque six ans de crise, l'Espagne a commencer à les délaisser pour l'antilibéral Podemos, allié du parti grec Syriza ou Ciudadanos, de centre-droit, deux formations fondées par des trentenaires, le professeur de sciences politiques Pablo Iglesias et l'avocat Albert Rivera.
Une nouvelle ère s´installe à Madrid et Barcelone
A Madrid, où la droite gouverne depuis 1991 sans partage, et berceau du mouvement des « indignés » la liste du Parti populaire bien qu'arrivé en tête et obtient 21 conseillers. "Ahora Madrid", emmenée par l'ex-juge Manuela Carmena, avec Podemos, disposera de 20 sièges. Le Parti socialiste est troisième avec neuf conseillers. Si le Parti socialiste la soutient, ce qui fait peu de doute, Manuela Carmena deviendra maire de la capitale espagnole.
A Barcelone, deuxième ville d'Espagne, une autre alliance de gauche, dirigée par Ada Colau, fondatrice de la plate-forme de victimes d'hypothèques, qui milite contre les expulsions immobilières, et soutenue là aussi par Podemos, l'a remporté face aux partisans de l'indépendance de la Catalogne, un coup dur pour le mouvement séparatiste. Sa liste obtient onze sièges, contre dix pour les nationalistes conservateurs de CIU, cinq pour le nouveau parti Ciudadanos (centre droit) et quatre pour le Parti socialiste catalan (PSE). "La citoyenneté a gagné, l'espoir a gagné, le désir de changement a vaincu la campagne de la peur, de la résignation, et avec ça c'est nous tous qui gagnons, surtout Barcelone", a-t-elle dit.
Valencia, 24 ans après
Les valenciens ont décidé durant ces élections de sanctionner Rita Barbera (Maire depuis 24 ans), en votant en faveur du candidat du parti valencien Compromis, Joan Ribó. la chute du PP à Valence arrive après plus de deux décennies d'hégémonie. Les populaires perdent la moitié de sièges et ne réussiront pas à gouverner même avec l'appui de Ciudadanos, (Citoyens). Compromis, avec 9 sièges, le PSPV-PSOE, avec 5 et València Comú la marque blanche de Podemos, avec 3, obtiennent ainsi la majorité absolue et pourront diriger le Conseil municipal de la capitale valencienne.
Durant la conférence de presse qui s´est tenue au siège du parti populaire à valence, Rita barbera s´est montrée très sereine, et avec beaucoup de dignité. "Je viens avec beaucoup d'orgueil et de reconnaissance à tous les valenciens, parce que ce sont ceux qui m'ont permis d'être mairesse pendant 24 ans. C'était un grand honneur et je veux vous remercier", a-t-elle déclaré.
Par ailleurs, la Generalitat sera éventuellement dirigé par PUIG FERRER XIMO, du parti socialiste PSPV-PSOE, en remplaçant à Alberto Fabra du Parti Populaire PP. Faut- il rappeler que valencia a connu de grands scandales de corruption est reste la ville la plus endetté du royaume ibérique.
Un changement politique historique
Ces élections interviennent après une crise ayant entraîné des traumatismes qui n'ont pas encore pu être soignés par la reprise amorcée en 2014 (+1,4%). Des milliers de jeunes ont émigré pour fuir le chômage touchant la moitié d'entre eux et encore 23,7% de la population active. Le tout dans un climat délétère alimenté par d'innombrables affaires de corruption en pleine cure d'austérité. D'où les difficultés du PP de convaincre du risque posé par les "expérimentations" des nouveaux partis comme Ciudadanos, accusé d'être prêt à s'allier au PSOE, ou Podemos, traité de formation "bolchévique" qui détruira les "libertés".
"Sortez dans la rue, sortez du jet privé, sortez de votre quartier de luxe et regardez la réalité de ce pays, Mariano Rajoy", a harangué Pablo Iglesias lors de son dernier meeting, vendredi sous le ciel bleu de Madrid, promettant de défendre les droits à un logement, à la santé, à l'éducation et la lutte contre la corruption. "Cette campagne pour un changement politique est historique", a dit Albert Rivera qui promet un véritable changement.


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