Par Rachid Bouarata Comparativement à la dernière confrontation contre le Malawi, nous avons vu évoluer une équipe complètement métamorphosée aussi bien en termes de dispositif de jeu que de distribution des tâches. On a constaté un 4-5-1 très souple où Yebda et Mansouri ont été chargés de la récupération, avec un Yebda des grands jours et véritable métronome. Par ailleurs, Matmour, Bezzaz, Ziani et Ghezzal étaient chargés de l'animation offensive. La pratique de la défense haute, en pressant l'adversaire dans son camp, a considérablement gêné les Maliens dans leurs manœuvres et a permis à l'équipe algérienne de récupérer beaucoup de ballons dans cette zone. Ainsi, en retrouvant la vivacité dans le jeu et en alternant « les attaques placées » avec le jeu du contre, l'équipe algérienne a réussi à provoquer plusieurs fois le déséquilibre des trois lignes maliennes. En outre, le fait d'anticiper constamment sur les balles envoyées en profondeur par les Maliens et de couper leur trajectoire a quelque peu agacé les attaquants maliens qui étaient trop brouillons à l'approche des 18 m. Le but inscrit à un moment crucial, à 3 minutes de la fin de la première mi-temps, a eu un impact indéniable sur le mental des joueurs algériens, ce qui leur a permis d'amorcer la 2e mi-temps avec beaucoup de sérénité en continuant de jouer de la même manière. Les Maliens ont, quant à eux, pratiqué un jeu très approximatif, sans imagination. L'équipe adverse a perdu aussi un grand nombre de duels au profit des joueurs algériens qui étaient plus vifs. Conclusion : ce match ne peut constituer une référence dans la mesure où l'adversaire n'a pas fait valoir des arguments convaincants et n'a pas constitué une opposition du niveau du Malawi.
