Le chantier accuse un retard considérable à cause du manque de financements. L'entreprise chargée de la réalisation de la première partie du projet s'est retirée après avoir réalisé les travaux de gros-œuvres. Pour l'heure, le chantier est à l'arrêt. Les services de l'APC ont élu domicile depuis 2003 à la maison de jeunes du chef-lieu, au grand dam des jeunes de la commune. «Notre structure a été squattée par les élus et ils avaient les moyens d'inscrire le projet d'un nouveau siège dans le cadre du programme de développement et du projet de reconstruction de la ville grâce aux aides dont elle avait bénéficié», estiment certains jeunes. «On a réalisé une mosquée, une gence postale, une polyclinique, un siège de la gendarmerie, sauf le siège de l'APC», dénoncent-ils. Le P/APC, Brahim Laïdi, reconnaît que le chantier de l'Hôtel de ville avance lentement. Selon lui, les travaux reprendront incessamment en précisant qu'une enveloppe de 60 millions de dinars (MDA) a été dégagée à cet effet. «40 MDA sont destinés aux gros œuvres et 20 MDA pour les travaux externes», a-t-il détaillé. Le maire affirme que les dossiers liés aux cahiers de charges sont ficelés et qu'il ne reste plus que l'appel d'offres et le choix des entreprises pour relancer le chantier. Ce dernier sera confié, selon lui, à deux entreprises spécialisées pour une meilleure prise en charge des travaux et leur achèvement à la fin de l'année 2016. M. Laïdi n'a pas manqué de rappeler que près de 35 MDA ont déjà été consommés pour la reconstruction de la structure.
