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Conditions d'hygiène déplorables
Etablissement de restauration et autres gargotes
Publié dans El Watan le 02 - 02 - 2010

Des bilans parviennent sporadiquement des bureaux d'hygiène, faisant état de « saisies » à la pelle…cela a-t-il servi à quelque chose ? Force est de constater qu'en matière d'hygiène alimentaire, la situation est catastrophique.
D'aucuns se demandent pourquoi justement ces services ne ciblent que quelques commerces et non les lieux de restauration, desquels peuvent survenir les pires calamités. Pense-t-on réellement que ces saisies, quelle que soit leur importance, sont en mesure de dissuader ces individus sans foi ni loi qui sévissent au quotidien, poussant l'irresponsabilité jusqu'à faire consommer (pour les pseudo-restaurateurs) les pires saloperies aux gens, notamment ceux qui ne peuvent se permettre de manger chez eux par manque de temps, ou parce que résidant dans une autre ville ? Avant d'aborder les établissements de restauration privés, parlons des cantines scolaires et restaurants d'université ! Des intoxications collectives en trop grand nombre n'ont nullement produit le déclic que tout précédent doit normalement créer pour nous faire dire : « Plus jamais ça ! » Chez nous, l'impunité ne fait que réveiller la cupidité des uns et des autres, au-delà de tout sens moral. L'on profite, tant que des personnes n'ont d'autre choix que d'aller dans les fast-foods, ou gargotes, et pour les plus nantis, les restaurants. Abdelwahab B., originaire de Guelma, travaille à Constantine et ne rentre chez lui que les week-ends. Il est contraint de prendre ses repas au « restaurant ». Hormis quelques-uns, la plupart de ces lieux ne méritent pas cette appellation. Il en a gros sur le cœur de ces différents lieux de « bouffe » qu'il fréquente dans l'espoir de tomber un jour sur celui où l'on serait un peu plus scrupuleux. En vain ! Ecoutons-le : « Ce sont des lieux mal famés, les personnes qui y travaillent sont de vrais souillons dans leur immense majorité. Leurs ongles sont crasseux, leurs blouses immondes, en plus de chiquer et de fumer pendant le service ! Vraiment, j'ai du mal à avaler la nourriture ignoble qu'ils préparent dans des ustensiles repoussants qu'on n'utiliserait pas pour des chiens. Les tables, et les couverts sont poisseux, et ceux qui vous servent sont ceux-là mêmes qui encaissent l'argent ; or, les billets de banque ou les pièces sont pleins de microbes, y compris de la matière fécale. Et les salières, et les corbeilles à pain, elles sont répugnantes à force de passer par toutes les mains ! Ce que je ne comprends pas, c'est que la plupart des gens ne sont pas regardants ! » Et c'est peu dire !
Des scandales étouffés
A Constantine, il n'y a quasiment pas de restaurants dignes de ce nom. Même ceux qui sont chers, ne sont pas reluisants de propreté. Rien ne se perd, les restes vous sont servis à votre insu. Sans parler des vendeurs de pizza en plein air qui s'approvisionnent auprès de fournisseurs clandestins. Elle est fabriquée par centaines de galettes dans des réduits dissimulés au cœur de la vieille ville, puis écoulée dans des plateaux crasseux, à Souk El Asser, Rahbet Essouf, au marché Bettou, sur les artères... Un jeune, Karim S., habitant une vieille bâtisse à proximité d'une échoppe de « pizza » témoigne sur les agissements de ces faiseurs de pâte à pain à la tomate improvisés : « Ils jettent un peu d'eau sur des tomates avariées (histoire de les nettoyer) et les triturent sans distinction avant d'en étaler sur de la pâte qui a traîné toute la nuit à la portée des souris et autres cafards ; quand la tomate est trop chère, on la remplace par de la carotte râpée mélangée à du concentré de tomate, et, cerise sur le gâteau, la mayonnaise douteuse dans les bouteilles en plastique qu'on verse sur le tout ! » La liste des sévices culinaires est loin d'être exhaustive. Tous se sont donné le mot pour s'enrichir au détriment de la santé de leurs semblables. Et les scandales étouffés, mais ayant quand même défrayé la chronique locale, sont légion. Rappelons l'affaire de ce pâtissier indélicat, ayant pignon sur rue, qui se targue d'être un établissement de « luxe », et qui avait confectionné, il y a deux ans, des gâteaux avec des œufs avariés. Toute honte bue, il continue à écouler son produit sur lequel courent des insectes rampants et volants, après avoir impunément causé de graves intoxications à d'innocents (mais passifs) citoyens. Les mauvaises langues disent qu'il aurait soudoyé certains agents du contrôle d'hygiène, et ce en dépit de plaintes ayant émané de plusieurs victimes. Est-ce possible ? Un autre citoyen dénonce le laxisme de deux agents de contrôle de l'hygiène qui, au lieu de prendre sans discuter le produit suspect (des merguez) pour le faire analyser, ont continué à palabrer, laissant la porte ouverte à toutes les supputations. « Ce merguez n'est pas frais », dit l'agent contrôleur. « Non, il est très frais », répond narquoisement le restaurateur. Et le dialogue de sourds de continuer… A se tordre de rire ! Dramatique. Qu'attendaient en effet ces agents pour faire leur travail ? L'on continue à badiner avec la santé publique, et personne ne lève le petit doigt. A propos, que font les associations de protection du consommateur ? Les gérants de ces établissements, du moins ceux dont l'absence d'hygiène est flagrante, sont-ils au-dessus des lois ? Selon les paroles d'un habitué des gargotes, « ils vous font avaler toutes les couleuvres qu'ils veulent, on n'y verra que du feu ! » Le citoyen, lui, n'a-t-il pas droit à un peu plus de considération ?


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