Cet état de fait a poussé de nombreux citoyens des villages de Ghomrassa, Mattoussa, Tourfa, Ouanougha et d'autres encore à réclamer avec insistance des projets de développement. Les promesses des responsables locaux de prendre en charge les doléances des villageois n'ont pas été honorées. «La route reliant le plus grand village de la municipalité Ghomrassa, au chef-lieu communal, est délabrée depuis plusieurs années», déplore un habitant du village de Ghomrassa. L'eau potable se fait également de plus en plus rare. «Nous sommes contraints d'acheter des citernes d'eau pour 1800 DA», dénonce-t-on. L'absence de réseaux d'assainissement est un autre problème qui s'ajoute à une multitude d'autres carences. Les égouts qui coulent à ciel ouvert sont un danger pour la santé publique. «Lors des périodes des grandes chaleurs, le risque de Maladies à transmission hydrique (MTH) est très élevé en l'absence de réseau d'assainissement», s'est-on plaint. Concernant les voix de communication, un responsable local annoncera que la route de Ghomrassa sera, dans un futur proche, revêtue dans le cadre du plan communal de développement (PCD) d'une enveloppe estimée à 50 millions de dinars. Le revêtement du tronçon routier reliant les villages de Ouanougha et Ghomrassa est également prévu. Un budget de 10 millions de dinars a été dégagé. Les travaux devraient commencer aussitôt le réseau d'assainissement réalisé.
