L'ambitieuse opération de réhabilitation proposée quelques mois avant l'adoption des mesures d'austérité ciblait plus de 42 hectares d'espace habitable menaçant ruine. Mais là n'est pas notre sujet. Un phénomène on ne peut plus inquiétant s'incruste depuis peu dans les mœurs locales : les constructions illicites et sans avis des services concernés, l'APC, entre autres. Des bâtisses dans un état de décrépitude et généralement dans l'indivision sont soumises à rude épreuve par une charge supplémentaire et sans étude technique par lesdits constructeurs. Un copropriétaire d'une maison, sise à la rue Ouled-Aouadia, a récemment alerté les services techniques de la DUC quant à la présence d'une infraction du genre au premier étage de la maison où il habite. «Une commission technique a constaté de visu l'acte délictuel, mais aucune suite n'a été donnée à cette nouvelle construction fort périlleuse pour ma famille qui habite en dessous de cette construction centenaire et déjà fragilisée par le temps», a-t-il déclaré. Pour ce cas précis, un élu communal estime que du moment que la commission technique est au courant toutes les démarches légales seront appliquées et que l'arrêté de démolition est en phase de signature au niveau du bureau du président de l'APC. Un cas similaire a été signalé au 27, rue Pasteur où un constructeur mitoyen avec une vieille bâtisse a provoqué d'énormes dégâts. «Nous en avons avisé les autorités compétentes sans jamais produire les effets escomptés», reproche Nadir, l'un des habitants de ladite maison. De visu, des fissures énormes, des affaissements, des infiltrations des eaux pluviales et un sol fragilisé plaident en faveur du bien-fondé du plaignant. Des effondrements on en compte chaque année dans les 300 constructions vétustes de Souk Ahras et c'est généralement les copropriétaires en conflit ou voulant réaliser des extensions anarchiques qui en sont responsables. Les autorités par leur nonchalance dans l'application des lois aussi…