– Commune de Staouéli : Structures de santé insuffisantes A la cité Kaïti, dans la commune de Staouéli, il existe une salle de soins, qui ne peut à elle seule répondre à tous les besoins des habitants. «La salle de soins assure les consultations de médecine générale. Hormis les soins dentaires, le dispensaire n'offre aucune autre spécialité», confie un résident de la cité. «En plus de ces manques, la structure ferme à partir de 16h de l'après- midi», ajoute-t-il. A partir de cette heure, les malades doivent se rabattre sur les autres centres de santé. «C'est de nuit que nous avons le plus besoin de ce centre de santé. Les responsables du secteur doivent laisser le centre ouvert pour assurer la prise en charge des cas urgents», suggère-t-on. D'autres lotissements et quartiers de la commune connaissent les mêmes insuffisances en matière de structures sanitaires. «Nous demandons aux pouvoirs publics de prendre en charge cette demande, car il y va de notre santé et de celle de nos enfants. Il faut redonner de l'importance à la santé de proximité par la réalisation de centres au niveau des quartiers et lotissements d'habitation. Il faudrait également que les pouvoirs publics dotent ces centres de moyens humains et matériels», disent-ils. La prise en charge dans certaines structures de santé est à la limite de la négligence. Les malades qui se présentent pour des soins, dans ces structures dites de proximité, sont accueillis dans le manque total des règles et normes sanitaires. – Le tri sélectif dans les cités : Un projet dépourvu de suivi L'opération du tri sélectif, qui a été lancée dans plusieurs communes de la capitale, n'a pas trouvé un terrain d'application. Cela fait plus de dix ans que ce projet traîne. Aucune commune de la capitale n'a pu mettre sur pied ce projet. Certaines communes ont installé des bacs pour le tri sélectif dans des endroits bien précis, mais aucun suivi n'a été mis en œuvre pour généraliser l'opération. Si bien que le peu d'endroits, choisis comme pilotes pour l'expérience, ont fini par être abandonnés. Les responsables au niveau des APC ne sont pas animés de volonté pour la réalisation d'opérations de ce genre, car ils considèrent de tels projets comme secondaires. Les opérations telles que «Blanche Algérie» ont été tout aussi reléguées au second plan. Les cités d'habitation et les quartiers populaires continuent de crouler sous une insalubrité affligeante. A El Marsa, dans l'est de la capitale, l'APC a doté des cités en bacs dits intelligents. Ces derniers ont été, après quelques semaines seulement, dégradés, puis ont complètement disparu. «Les responsables qui ont lancé cette opération devaient la suivre jusqu'à son accomplissement. L'absence de suivi a affecté l'opération qui s'est dissoute», confie un habitant de la commune.