Ces festivals sont donc présents chaque année pour animer les espaces villageois et laisser place à des manifestations artistiques qui attirent depuis une dizaine d'années une animation et un développement au sein des villages autour d'un même idéal, celui de la concorde et de l'intercommunalité. Outre le festival Raconte-Arts, qui voyage à travers les villages de Kabylie avec son programme qui se déroule durant une semaine, d'autres festivals se succèdent dès le début du mois d'août, celui de la forge du village d'Ihitoussène dans la commune de Bouzeguène organisé par l'association Sebaâ Zbari (Les 7 enclumes) et celui de la poésie, en hommage au barde Smaïl Azikiw, du village de Taourirt Bouar (Aït Zikki), une rencontre qui se clôture aujourd'hui. Entamée en 2011, la Fête de la figue de Barbarie organisée du 11 au 13 août au village de Sahel (Bouzeguène) aborde sa cinquième édition. L'association Sahel compte aller de l'avant pour développer et diversifier cette culture du fruit aux épines, mais ô combien succulent et nutritif. La figue de Lemsela, dans la commune d'Illoula Oumalou, est l'un des tout premiers festivals organisés dans la daïra de Bouzeguène. Avec sa 10e édition prévue entre le 25 et le 27 août, l'association Tighilt, du village Lemsela, met le cap sur la production et la commercialisation de ce fruit nutritif et longtemps produit alimentaire de base des ménages. Le village Ahrik, dans la commune de Bouzeguène, met en exergue depuis quatre ans le mystère de la vie des abeilles et des vertus du miel qu'elles produisent. Le rendez-vous est fixé au 15 août. Le village Ihemziene fêtera la robe kabyle, du 11 au 13 août, ce vêtement féminin traditionnel qu'il espère préserver grâce à la multiplication des couturières qui mettent en pratique leur savoir-faire en matière de diversité et broderie de la robe qui évolue vers la modernité.
