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La société civile décrète une journée «ville morte» à Bangui
Publié dans El Watan le 25 - 10 - 2016

Elle est accusée de «passivité» face aux groupes armés. «Le mandat de la Minusca est clair, il vise à réduire la présence des groupes armés. Mais c'est là où les forces onusiennes existent qu'il y a des tueries (…) La société civile estime que la Minusca fait preuve de passivité et de complicité», a déclaré le coordonnateur de la société civile, Gervais Lakosso. «Il ne faut pas mentir aux Centrafricains et dire qu'on a des forces armées (centrafricaines) qui pourront les défendre. C'est mentir aux Centrafricains que de ne voir que les problèmes et de ne pas voir les actions», a observé de son côté le porte-parole de la Minusca, Vladimir Monteiro.
Quant au gouvernement, il a condamné l'initiative de la coordination de la société civile. Des attaques de groupes armés dans plusieurs localités de province ont fait plusieurs dizaines de morts ces dernières semaines.
La République centrafricaine (RCA) ne s'est pas encore relevée du chaos de la guerre civile provoquée en 2013 suite au renversement de l'ex-président François Bozizé par des rebelles Séléka («alliance» en sango). Pronunciamiento qui a provoqué une contre-offensive des milices anti-Balaka, entraînant ainsi le pays dans la guerre civile. L'intervention de la force française Sangaris et de la Minusca a réduit l'intensité des massacres sans pour autant réussi à stabiliser la situation sécuritaire dans ce pays.
Créée en 2006 au nord du pays, la Séléka regroupe un ensemble de mouvements rebelles, à savoir l'Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR) de Michel Djotodia, le Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC) de Abdoulaye Miskine, la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP) de Abdoulaye Hissène et la Convention patriotique du salut du Kodro (CPSK) de Mohammad Moussa Dhaffane. La Séléka s'empare du pouvoir le 24 mars en renversant le président François Bozizé. Lequel n'a en la circonstance que le temps nécessaire pour fuir le pays. La Force multinationale d'Afrique centrale (Fomac) sur place depuis 2008 et les soldats du détachement français Boali y sont restés inertes, alors qu'en 2007, des parachutistes français et des éléments des forces tchadiennes étaient intervenus pour chasser les rebelles.
Lui succède la Mission internationale de soutien à la Centrafrique sous conduite africaine (Misca) le 5 décembre 2013, via la résolution 2127 du Conseil de sécurité des Nations unies. Sa mission consiste en le maintien de la paix en République centrafricaine. De par cette résolution, un mandat de six mois est donné aux troupes françaises et à la Misca pour rétablir la sécurité dans ce pays. Le jour d'après est lancée par Paris l'opération Sangaris avec les forces africaines et françaises en Centrafrique pour rétablir la sécurité dans le pays. Le 10 avril 2014, le Conseil de sécurité décide, par sa résolution 2149, de créer Minusca pour. Le transfert de responsabilités de la Misca à la Minusca s'est effectué le 15 septembre 2014… Le mandat initial a expiré le 30 avril 2015. Mais jusqu'à présent, la stabilité est loin d'être rétablie.
Échecs réédités
Plusieurs forces multinationales sont intervenues ces vingt dernières années en Centrafrique. Pour schématiser, En 1996, la Rrépublique centrafricaine est secouée par une crise politico-militaire suscitée par des problèmes sociaux et économiques. Le 25 janvier 1997, un accord est signé à Bangui et le même mois une force interafricaine est créée dans le but de rétablir la paix et la sécurité dans le pays, en surveillant la mise en place et le respect des accords de Bangui. Il s'agit de la Mission des Nations unies en République centrafricaine (Minurca).
Suit la Force multinationale de la communauté économique et monétaire des Etats d'Afrique centrale (Fomuc). Créée par la Communauté économique et monétaire des Etats d'Afrique centrale (Cémac) en octobre 2002, elle remplace la Minurca dont le mandat a pris fin en 2000. Son mandat initial consiste à assurer la sécurité du président Ange-Félix Patassé, la restructuration des forces armées et de surveiller le travail des patrouilles mixtes le long de la frontière avec le Tchad. Son mandat a été prorogé et adapté après l'éviction du pouvoir du président Patassé par le général François Bozizé en mars 2003. La France lui apporte son soutien à travers l'opération Boali.
Le 28 janvier 2008, l'Union européenne décide de lancer cette opération militaire de transition dans l'est du Tchad et le nord-est de la RCA, (EuforTchad-RCA) conformément au mandat figurant dans la résolution 1778 du Conseil de sécurité de l'ONU. Sous la responsabilité de la Cémac est mise sur pied en 2008 la Mission de consolidation de la paix en République centrafricaine (Micopax), qui a pour objectif essentiel de contribuer à la paix et à la sécurité de manière durable en RCA et de prendre part au processus de désarmement, de démobilisation et de réintégration. La force déployée est composée par des contingents provenant des Etats membres de la Cémac. Toutes ces forces qui se sont succédé n'ont fait que cultiver l'échec.


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