Visée par des accusations de la presse marocaine et par une enquête de la Confédération africaine de football, l'Algérie a bénéficié du secours de la Tunisie. Depuis quelques jours, l'Algérie est au centre de la polémique. En pleine coupe d'Afrique des Nations féminine au Maroc, les médias marocains reprochent à la délégation algérienne de faire comme si le Maroc n'existait pas. Des visuels officiels tronqués Plusieurs éléments ont été présentés comme à charge. Camouflage du logo de Royal Air Maroc à la télévision algérienne, suppression de la mention «Morocco 2024» des visuels officiels de l'équipe féminine d'Algérie, boycott de la photo officielle par la capitaine des Vertes, ou encore recouvrement des logos du tournoi avec du scotch sur les sièges des équipes. Suffisant pour que la CAF ouvre une enquête contre l'Algérie. Mais depuis, le camp algérien se défend énergiquement, s'indignant d'être accusé à tort d'un acte anti-Maroc. De quoi intensifier la controverse sur fond de bataille médiatique sur les réseaux sociaux. Le sélectionneur tunisien rétablit la vérité D'autres mensonges sont rapportés et dénoncés par cette même presse : «Les mensonges des médias marocains, l'adjoint du sélectionneur tunisien rétablit la vérité» : Ces dernières heures, l'Algérie s'est vue retirer une épine du pied par la Tunisie. De passage en zone mixte, le sélectionneur adjoint des Aigles de Carthage féminine a par exemple confessé avoir retiré du ruban adhésif sur les sièges. L'occasion de faire son mea culpa aux Algériens. «J'ai enlevé le scotch car ce n'était pas esthétique. La CAF m'a appelé pour dire que c'est elle qui l'avait mis», déclarait-il. Les Lionnes de l'Atlas se qualifient Ce samedi au stade Olympique de Rabat, en ouverture de la troisième et ultime journée de groupes de la CAN féminine 2025, le pays hôte a validé sa qualification pour les quarts de finale suite à sa victoire sur le Sénégal (1-0). Ce qui sauva le Maroc, c'est plutôt ce penalty. Sans cette faute commise par la gardienne sénégalaise, le score aurait été de 0-0. Mais le hasard a voulu que les Lionnes de la Teranga soient rattrapées par la VAR, et le Maroc en profite. Les joueuses de Jorge Vilda avaient tenue tête aux joueuses du royaume devant plusieurs milliers de supporters venus en force pour soutenir leur équipe qui avait du mal à déstabiliser la défense. Ce n'est qu'à la dernière minute des 47' de jeu que la gardienne sénégalaise assigne un coup au visage de Jraidi. Après visionnage de la VAR , l'arbitre désignait le point de penalty. Déjà buteuse sur penalty contre la RDC (2-4) précédemment (2e journée de groupes), Yasmin Mrabet se chargeait de la sentence. La milieu de Valence en profitait pour porter son compteur à deux réalisations (1-0, 45e+2). Rien n'est encore terminé pour les Sénégalaises, qui restent en stand-by. Elles doivent attendre les résultats des derniers matchs de l'ultime journée avant de savoir si elles seront repêchées parmi les troisièmes. La RDC est éliminée Avec trois revers en autant de matches, la RDC est éliminée de la CAN qu'elle abordait avec ambition, après 12 ans d'absence. Merveille Kanjinga, sur laquelle les espoirs étaient placés, n'a pas fait de miracle. Absente pour cause de suspension lors du premier match contre le Sénégal (0-4), l'attaquante du PSG a marqué un but contre le Maroc (2-4) et a été impuissante devant la Zambie surtout après l'exclusion de Falonne Pambani, sept minutes après son entrée en jeu (69e). La RDC, quant à elle, quitte la compétition sans avoir eu à piéger la Zambie dans l'autre match du groupe A. Battues pour la troisième fois, les Congolaises sortent dès le premier tour avec un zéro pointé et la dernière place du groupe en prime.